Doctorat en biologie structurale sur la réparation de l'ADN (H/F)

Référence : UMR9198-JEACHA-013

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 91198 GIF SUR YVETTE (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Lors de la division cellulaire, les cellules doivent répliquer une copie de leur ADN. La réplication de l’ADN est effectuée par les polymérases réplicatives. Celles-ci introduisent avec une certaine fréquence des mésappariements sur l’ADN qui sont corrigées par la voie de réparation des mésappariements de l’ADN (MMR pour Mismatch Repair). Chez l’homme un dysfonctionnement de cette voie, s’accompagne de nombreuses maladies. On peut citer notamment des cancers colorectaux héréditaires, des maladies dégénératives et des problèmes de stérilité. Notre équipe étudie les mécanismes moléculaires de la voie MMR chez les eucaryotes depuis de nombreuses années en étroite collaboration avec des laboratoires de biologie cellulaire nationaux et internationaux (Charbonnier, 2022 ; Dai, 2021, Cannavo, 2020, Gueneau, 2013 ;). Comprendre les bases moléculaires de la voie MMR est important pour améliorer le diagnostic des cancers colorectaux. Il a été mis en évidence que l’inhibition de la voie MMR en ciblant une interaction protéine-protéine que nous avions mise en évidence permet d’améliorer les approches de thérapies génie (Park, 2025). La voie MMR est également impliquée dans la réponse à des stress endogènes et exogènes qui peuvent conduire à des cassures double-brin de l’ADN. Ce lien entre la voie MMR et d’autres voies de réparation de l’ADN a été mis en évidence par notre collaborateur (Fekairi, 2009). C’est ce dernier volet qui est au cœur du projet de cette thèse pour lequel le laboratoire a obtenu un financement ANR, projet porté par PH Gaillard (CRCM, Marseille).

La voie de réparation MMR chez l’homme met en jeu une première étape de reconnaissance des mésappariements de l’ADN par les hétérodimères MSH2-MSH6 (MutSα) ou MSH2-MSH3 (MutSβ). Ces hétérodimères recrutent alors les hétérodimères MLH1-PMS2 (MutLα) ou MLH1-MLH3 (MutLγ)qui effectuent une incision sur le brin de l’ADN qui contient la base incorrectement insérée. Le brin néosynthétisé est alors dégradé par l’exonucléase EXO1 puis resynthétisé par les polymérases réplicatives et une ligature est effectuée. Lors de certains stress génotoxiques, les deux brins de l’ADN peuvent être liés par une liaison covalente (Intra Cross-Link ou ICL).

L’équipe de PH Gaillard étudie depuis de nombreuses années le rôle de la protéine SLX4 dans différentes voies de réparations de l’ADN dont notamment la voie Fanconi qui prend en charge la réparation de liaisons covalentes inter-brins introduites entre deux brins opposés de l’ADN. Cette protéine est également impliquée dans la résolution de structures spécifiques de l’ADN appelées jonction de Holliday. Depuis sa découverte en 2009 (Fekairi, 2009), SLX4 est également connu pour interagir avec la protéine MSH2 impliquée dans la réparation des mésappariements (MMR). L'importance de cette interaction est restée inexplorée pendant plus d'une décennie. Alors qu'une étude récente a décrit la stimulation pa
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Profil recherché

Contraintes et risques :
Utilisation d'azote liquide
Utilisation restreinte de CMR

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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