H/F Doctorat en épidémiologie nutritionnelle et modélisation d’impact sanitaire de changement de régime
Référence : UMR8197-VALHER-152
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 75230 PARIS 05 (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération brute mensuelle est de 2 200 € € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Modélisation d’impact sanitaire de changement de régime alimentaire dans une perspective de transition bas carbone.
Une offre de doctorant (financement de 3 ans) dans les domaines de l’épidémiologie nutritionnelle et de la modélisation d’impact sanitaire est ouverte à l’Institut de Biologie de l’ENS-PSL (IBENS, Paris, France) pour une prise de poste en début 2025.
Ce doctorat est ouvert dans le cadre d’un projet de recherche visant à évaluer les impacts sur la santé de trajectoires de neutralité carbone, en particulier en ce qui concerne les changements dans les systèmes agro-alimentaires.
Afin d'atténuer les effets actuels et futurs du changement climatique, les états doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) pour atteindre l'objectif mondial de zéro émission nette d'ici le milieu du XXIe siècle. D'importants efforts de prospective sont nécessaires pour identifier les trajectoires souhaitables vers la neutralité carbone. En France, l’Agence pour la Transition Ecologique (Ademe) développe régulièrement des scénarios de transition énergie-climat, qui décrivent diverses combinaisons de changements dans les systèmes socio-économiques compatibles avec l’objectif de neutralité carbone en 2050. Ces scénarios décrivent l'ampleur et la répartition des efforts de réduction des émissions dans le temps et entre les secteurs d’activité. La dernière version de cet exercice prospectif (Transition(s) 2050) a été rendue publique en 2021.
Au-delà des objectifs climatiques, les efforts visant à réduire les émissions de GES pourraient impliquer d'importants bénéfices pour la santé à court et moyen terme. En effet, des changements dans les secteurs résidentiels, de l'agriculture et des transports pourraient se traduire par un confort thermique accru des logements, des régimes alimentaires plus sains et une augmentation de l'activité physique. C’est particulièrement vrai dans le domaine de l’alimentation, car les régimes alimentaires les moins impactant pour l’environnement et le climat sont également des régimes associés à une meilleure santé.
Dans le cadre de l’exercice prospectif Transition(s) 2050, l’ADEME a décrit les transformations nécessaires dans le système alimentaire français afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 à l’échelle de la France métropolitaine, proposant 4 visions contrastées proposant des contributions variables et aux grands leviers de transition que constituent la sobriété et l’innovation technologique. Dans le cadre de cet exercice, un groupe d’expert.es pluridisciplinaires a détaillé les évolutions projetées dans les profils alimentaires et dans les compositions moyennes des régimes. Par ailleurs, différents modèles ont récemment été proposés afin d’évaluer quantitativement les impacts sanitaires de changements dans les régimes alimentaires
Ce type de modèle prend en compte simultanément des facteurs de risques nutritionnels multiples (indice
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Risques classiques du contexte de bureau
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur