Chargée / Chargé de la protection du renseignement

Pilier de la sécurité nationale, la chargée / le chargée de la protection du renseignement conduit des enquêtes sur les personnes physiques ou morales et/ou procède aux contrôles des mesures de sécurité. Elle/il promeut également la réglementation relative à la protection du secret de la défense nationale.

En quoi consiste ce métier ?

Pilote des investigations dans le domaine de la protection du renseignement, elle/il conduit des enquêtes et recueille des informations d’intérêt de défense ou économique. Elle/il effectue des missions de profilage et d’analyse, rédige des comptes-rendus et des synthèses d’enquête, élabore et valide des dossiers de sécurité et des rapports d’audits. Elle/il veille à la bonne gestion de la documentation protégée et mène également des entretiens de sécurité dans les domaines sensibles avec des interlocuteurs nationaux et internationaux.

En charge de la mise à jour et de la diffusion de la réglementation, elle/il veille à la protection du secret et des informations relatives à la défense et à la sûreté de l’État. De ce fait, elle/il définit, organise et contrôle la protection du renseignement. Elle/il sensibilise et conseille, également, les autorités et les administrations publiques et privées en matière de protection des informations classifiées, notamment sur les mesures préventives en matière de contre-ingérence.

Ce métier, s’exerce dans la fonction publique d’État.

Quelles sont les qualités et compétences requises ?

De bonnes capacités d’analyse sont nécessaires pour traiter et contrôler les documents relatifs à la sécurité de l’État. Il faut également être organisé, rigoureux et méthodique pour veiller à la gestion des informations et à la protection du secret. Un esprit de synthèse est primordial pour rédiger des comptes-rendus d’enquête. Un sens de l’écoute et des relations humaines est essentiel pour communiquer et conseiller les différents organismes.

Tenu au secret et à la confidentialité, l’agent doit faire preuve de discrétion professionnelle.

Les spécificités de ce métier concernent le fait qu’il s’exerce en France et, en fonction des services, en opérations ou à l’étranger et qu’il existe des risques liés à la nature des missions (selon les services). Ce métier demande également une forte disponibilité et d’éventuelles compétences managériales.