
H/F Confinement de nanobipyramides d'or dans les défauts de cristal liquide
Référence : UMR7588-EMMLAC-003
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 75252 PARIS 05 (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
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Nature du contrat
CDD de 3 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Il y a déjà une quinzaine d'années, il a été démontré que les défauts topologiques des cristaux liquides pouvaient être utilisés pour confiner et organiser des nanoparticules. En particulier, des chaînes orientées de nanosphères ou de nanobâtonnets pointe à pointe ont été formées dans des défauts smectiques unidimensionnels, des dislocations et des disinclinaisons [1, 2]. Les transitions de phase des cristaux liquides se produisant à basse température, les cristaux liquides peuvent fournir des assemblages de nanoparticules activés par la température [3]. Dans ce contexte, nous proposons d'utiliser des défauts smectiques unidimensionnels orientés afin de construire des cavités plasmoniques basées sur des nanobâtonnets ou bipyramides d'or (ou d'argent/or) en contact au sein des défauts. On attend une augmentation considérable du champ électromagnétique dans la cavité placée entre les nanobâtonnets ou bipyramides voisins. Nous étudierons comment varier d'un couplage faible à un couplage fort entre la cavité plasmonique et des fluorophores spécifiquement connectés aux pointes des nanobâtonnets (ou bipyramides) et donc spécifiquement localisés dans la cavité plasmonique. Un régime de couplage fort pour des émetteurs localisés au sein de toutes les cavités formant une chaîne confinée dans un défaut, donnera accès à des processus d'émission cohérents collectifs à température ambiante tels que la superradiance et la superfluorescence.
Nous étudierons enfin l'évolution du couplage lorsque la température augmente en relation avec la disparition des défauts des cristaux liquides qui a lieu à la transition de phase du cristal liquide. Cette étude ouvrira la voie à une activation de l’intensité et de la nature du couplage contrôlée par la température. Il s'agira d'une première étape vers de futurs dispositifs optiques basés sur un couplage fort ou faible entre des cavités plasmoniques et des fluorophores contrôlés par la température.
[1] S.P. Do et al. Nano Letters 20 (2020) 1598, [2] B. Rozic, ACSNano 11 (2017) 6728 [3], H. Jeridi, Appl. Phys. Lett. 123 (2023) 203101
Contexte :
Ce sujet de thèse est financé par un projet ANR entre trois laboratoires, l'Institut des NanoSciences de Paris (INSP), l'Institut de Chimie de la matière condensée de Bordeaux (ICMCB) et l'institut Langevin à Paris. La thèse aura donc vocation à être menée en collaboration forte avec ces deux laboratoires.
Elle aura lieu à l'INSP qui est une unité mixte de recherche (UMR 7588) du CNRS et de Sorbonne Université. Cet institut est dirigé par Massimiliano Marangolo, professeur à Sorbonne Université et ses objectifs scientifiques se situent au cœur de la recherche fondamentale en nanosciences. Au sein de l'INSP la thèse aura lieu dans l'équipe Physico-chimie et dynamique des surfaces sur le campus Jussieu dans le groupe dirigé par Emmanuelle Lacaze avec d'ores et déjà 4 doctorants dans le groupe dont 2 qui rédigent leur thèse (en fin de 3ème année).
Profil recherché
Contraintes et risques :
NA
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur