
Jeune Chercheur de Modèlisation, observations satellites / in situ, milieu côtier H/F
Référence : 2025-2004879
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Institut de Recherche pour le Développement (IRD)
- Localisation : Nouméa
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Non renseignée Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A+ (Encadrement supérieur - Autres emplois fonctionnels)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sous la responsabilité de Christophe Menkès, Directeur de Recherche en océanographie physique, et en collaboration avec Sophie Cravatte (Directrice de Recherche, LEGOS) et Romain Legendre (Ifremer), vous travaillerez sur la compréhension des variations de température dans les lagons de Nouvelle-Calédonie et de Fidji à travers modèles, observations satellite et observations in situ du SNO ReefTEMPS.
Les activités/sujets confiés seront les suivants :
L’objectif de ce travail de postdoctorat est d’optimiser le réseau de stations in situ ReefTEMPS. Il vise à déterminer quelles sont les stations lagonaires clés qu’il faut déployer et maintenir, pour bien caractériser les tendances à long terme de réchauffement, la variabilité des températures aux échelles interannuelles, et caractériser spatialement les évènements extrêmes tels que les canicules marines. Pour cela, nous nous inspirerons d’une stratégie « Observing System Simulation Experiments » (OSSEs, Boukabara et al., 2018). Les OSSEs sont des outils puissants de modélisation permettant d’évaluer et d’optimiser les réseaux d’observation. Ils consistent à simuler des observations existantes ou hypothétiques à partir d’un modèle numérique de référence, puis à analyser leur impact sur la qualité des estimations et prévisions des paramètres étudiés. En appliquant cette méthodologie au réseau ReefTEMPS, nous pourrons identifier les stations essentielles à la surveillance des évolutions thermiques des lagons, tout en rationalisant les efforts d’observation pour maximiser la pertinence des données collectées. Le travail se fera d’abord en Nouvelle-Calédonie, et sera étendu aux lagons de Fiji et autour de la Réunion voire Madagascar si le temps le permet en collaboration avec USP de Fidji, l’OSU de la Réunion et le LMI MIkaroka à Madagascar.
Ce travail se basera sur les observations disponibles de l’actuel réseau ReefTEMPS, sur des sections hydrologiques mensuelles, sur les données satellites très haute résolution, ainsi que sur la mise en place de simulations numériques du lagon de Nouvelle-Calédonie avec le modèle hydrodynamique CROCO, modèle labellisé SNO-CC au sein de l’IR ILICO.
Profil recherché
Poste ouvert en CDD Jeune Chercheur 24 mois (Post doctorat)
Condition particulière de recrutement : avoir moins de 36 mois post diplôme de niveau 8 à la date de recrutement fixée au 01/12/2025
Vous possédez un diplôme de niveau 8 - Doctorat dans l’un des domaines suivants : Sciences du littoral, océanographie physique, avec des compétences de modélisation hydrodynamique
Vous avez développé les compétences suivantes :
- Modélisation hydrodynamique, particulièrement hydrodynamique littorale.analyse de gros jeux de données.
- Manipulation de sorties de modèles.
- Maîtrise des outils classiques d’analyses en R ou Matlab ou IDL ou Python
Vous faites preuves des qualités humaines suivantes :
- Esprit d’équipe, travail de groupe (équipe internationale)
- Ecoute des besoins
Qui sommes-nous ?
L’Institut de recherche pour le développement (IRD) est un organisme de recherche public français pluridisciplinaire qui est fondé sur un modèle original de partenariat scientifique équitable avec les pays du Sud et une science interdisciplinaire et citoyenne, engagée pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable.
Une science engagée
L’IRD co-produit une science d’excellence et d’exigence, de standard international, qui nourrit décisions et politiques publiques. Pour cela, l’IRD dispose de plus de 2200 femmes et hommes répartis au sein de 4 délégations régionales, 35 représentations en Outre-mer et à l’international et 79 unités mixtes de recherche. L’Institut est placé sous la double tutelle du ministère chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et celui de l’Europe et des Affaires Étrangères.
Notre mission
La mission première de l’IRD est de produire de la science focalisée sur la zone intertropicale et méditerranéenne et fondée sur un partenariat scientifique équitable avec les communautés d’enseignement supérieur et de recherche (ESR) des pays et régions concernés.
L’objectif est le renforcement des capacités propres de l’enseignement supérieur de la recherche (ESR) des pays partenaires. Cela vise à contribuer, d’une part, aux avancées de la science universelle, d’autre part, à la satisfaction des besoins de leurs populations, en particulier les plus vulnérables.
Ensemble, scientifiques et partenaires de l’Institut proposent des solutions concrètes pour répondre aux défis globaux auxquels les sociétés et la planète font face. Cette relation gagnante-gagnante fait de la science et de l’innovation des leviers majeurs du développement.
Descriptif du service
L’unité Entropie (https://umr-entropie.ird.nc ) est une UMR à 5 tutelles (Université de La Réunion, IRD, CNRS, Ifremer et Université de Nouvelle-Calédonie) dont l'objectif vise à mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes marins et insulaires de l'Indo-Pacifique tropical dans le contexte du réchauffement climatique.
ENTROPIE porte, depuis 2016, en étroite collaboration avec l’UAR IMAGO et avec le LEGOS, le réseau ReefTEMPS (https://reeftemps.science ), qui a été intégré à l’Infrastructure de Recherche ILICO (https://ir-ilico.fr) en 2018 puis labellisé Service National d’Observation (SNO) du CNRS-INSU en 2020.
L’objectif principal du réseau est de suivre sur le long terme les effets du changement climatique sur l'état des récifs coralliens et de leurs ressources. Les mesures sont effectuées par l'intermédiaire d'un réseau de capteurs de température répartis sur le domaine côtier dans 15 pays et territoires insulaires du Pacifique Sud et de l’océan Indien grâce à plusieurs partenaires du Sud et Outre-Mer, académiques ou gestionnaires des territoires concernés (USP Fidji, CPS, DRM Polynésie française, Université de La Réunion/OSU-R).
À propos de l'offre
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Missions possibles de courte durée à l’étranger, dans l’hexagone, à définir en fonction de l’avancement du projet.
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Vacant à partir du 01/12/2025
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Chercheuse / Chercheur