
Post-doctorat "Appropriations ordinaires des savoirs sur la dépression" (H/F)
Référence : UMR8209-VANMAG-004
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 75006 PARIS 06 (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels 3081 € et 4756 € bruts mensuels selon expérience € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Le projet Gendhi vise à comprendre comment s’articulent les rapports sociaux de domination pour rendre compte des inégalités sociales de santé, de la petite enfance à l'âge adulte. La recherche est structurée autour de deux questions complémentaires : (i) Comment les corps (mal)sains sont-ils construits socialement ? (ii) Le recours aux soins et la prise en charge par le système de santé sont-ils différents selon les propriétés sociales des personnes malades ?
L’approche est résolument pluridisciplinaire, associant sociologie, démographie, économie et épidémiologie, en étroite collaboration avec des chercheur.e.s-clinicien.ne.s.
Ce projet est porté par Nathalie Bajos, sociologue-démographe, directrice de recherche à l’INSERM, Muriel Darmon, sociologue, directrice de recherche au CNRS, Pierre-Yves Geoffard, économiste, directeur de recherche au CNRS et Michelle Kelly-Irving, épidémiologiste, directrice de recherche à l’INSERM.
L’objectif de ce post-doctorat est d’étudier les formes contemporaines d’appropriation des savoirs sur la dépression, en France. Il s’agit de cibler en particulier les appropriations qui caractérisent des agents sociaux « ordinaires » – dans le sens où ils·elles ne sont ni praticien·nes de santé, ni forcément patient·es eux-mêmes, mais sont amené·es à s’intéresser de plus près à ce problème de santé mentale.
L’entrée empirique exacte sera à discuter avec la personne recrutée. Elle pourra prendre la forme, sans exclusive : d’observations et d’entretiens dans des lieux de sensibilisation, voire de formation, conçus pour les non-professionnel·les ; d’une exploitation systématique (éventuellement quantitative) de la documentation médicale ou paramédicale à destination du grand public, ainsi éventuellement que de certains supports culturels non-médicaux (sites Internet, livres, etc.) ; d’une enquête auprès de proches et/ou d’aidant·es de patient·es souffrant de dépression, et plus ou moins poussé·es à s’informer sur ce sujet ; d’entretiens avec des acteur·rices associatifs ou publics, engagé·es à divers titres pour la diffusion élargie des connaissances sur la dépression ; d’une étude des politiques publiques de santé, avec accent mis sur les modalités locales de leur réception ; etc.
Sur un plan plus théorique, cette recherche sera l’occasion de réfléchir aux inégalités sociales (de génération, de genre, de classe, d’appartenance ethnoraciale, etc.) que rencontre ou que génère la diffusion des savoirs sur la dépression, et plus généralement des « cultures psychologiques » actuelles. On portera précisément attention à la question des dispositions et des intérêts sociaux différenciés de celles et ceux qui se trouvent exposé·es à ces savoirs. Il s’agira aussi de contribuer, à une échelle fine, au renouvellement des études sur la médicalisation (ici, de la tristesse, du chagrin, du mal être, etc.), en ciblant spécialement celles et ceux qui y participent « par le bas
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Profil recherché
Competences :
Critères impératifs :
• Doctorat en sociologie, soutenu ou avec une date de soutenance fixée avant le début du post-doctorat (le post-doctorat commencera au moins un mois après la date de soutenance de la thèse).
• Expérience et maîtrise de l’approche sociologique et des méthodes qualitatives.
• Autonomie.
Compétences qui sont utiles mais pas essentielles :
• Expérience préalable de terrains d’enquête relatifs à la santé.
• Expérience des méthodes quantitatives.
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur