Adjoint au coordonnateur interrégional de la lutte contre la radicalisation violente (F/H)
Référence : 2025-2074475
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
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Employeur :
Direction de l'administration pénitentiaire - DISP LYON
Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires de LYON Siège Mission Lutte contre la Radicalisation Violente 19 Rue Crépet 69007 LYON - Localisation : 19 rue Crépet 69007 LYON
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert aux titulaires et aux contractuels
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Non renseignée Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Descriptif du service (suite)
- D’animer le réseau des binômes de soutien (recrutement, formation, évaluation des missions, supervision…)
- D’organiser des formations, en lien avec le département des ressources humaines auprès des personnels (milieu fermé et milieu ouvert) sur la radicalisation et les outils à mettre en œuvre
- D’organiser et participer aux réunions avec l’ensemble des partenaires et s’assurer de la bonne déclinaison des protocoles nationaux
- D’assurer un suivi statistique des personnes suivies, et de l’activité des services en matière de lutte contre la radicalisation violente
- D’assurer la gestion et le suivi des budgets dédiés et délégués en lien avec le service DBF
- D’apporter un soutien technique aux départements de la DISP en lien direct ou indirect avec la thématique (DPIPPR lorsqu’il s’agira de coordonner la mise en œuvre des actions secondaires ou tertiaires, DRH lorsqu’il s’agira du suivi des recrutements)
Composition et effectifs du service
Un coordinateur – Un adjoint Coordo – 2 chargés de mission – un binôme de coordination
Descriptif du poste
Les missions générales :
Interlocuteur privilégié de la mission de lutte contre la radicalisation violente à la DAP, et placé sous l’autorité du directeur interrégional et de son adjoint, le titulaire du poste est chargé d’accompagner les services déconcentrés dans la mise en oeuvre des mesures des plans de prévention et de lutte contre la radicalisation violente.
Le coordinateur décline la stratégie nationale de lutte contre la radicalisation violente, et notamment les notes relatives à la détection, l’évaluation et la prise en charge des personnes radicalisées sous-main de justice en milieu ouvert et fermé.
A ce titre, il assure l’articulation nécessaire au sein de la DISP, entre les différents départements -DPIPPR, DSD, CIRP, DAI, DRH), dans la mise en oeuvre de cette stratégie nationale.
Il assure l’animation de l’ensemble des professionnels intervenant dans le cadre de la lutte contre la radicalisation violente.
Il s’assure du suivi des personnes radicalisées par les services déconcentrés, en assure un suivi statistique, et réalise un contrôle de l’activité des services en matière de lutte contre la radicalisation violente.
Il veille à l’harmonisation des pratiques professionnelles, anime et suit l’ensemble des dispositifs de prévention et de lutte contre la radicalisation violente sur le ressort interrégional.
Nombre d’agents à encadrer
✔ A 24 ☐ B ☐ C ☐ Sans objet
Moyens mis à votre disposition (matériel, logiciels spécifiques, véhicules…) :
Matériel informatique / Bureau / téléphone
Votre hiérarchie
le directeur interrégional – le directeur interrégional adjoint
Vos interlocuteurs métiers
Etablissements – SPIP - Départements du siège – MLRV
Profil recherché
Connaissances
Connaissances juridiques requises
Connaissances des politiques interministérielles
Connaissance approfondie de l’institution, des organisations en SPIP et établissements
Savoir-être
Excellentes qualités rédactionnelles, de production, de synthèse – Forte réactivité – Loyauté –
Savoir-faire
Capacité d’animation
Capacités managériales
Capacité à la conduite de réunion
Capacité
Capacité à la conduite de projet
Capacité à représenter l’institution
Expériences professionnelles antérieures souhaitées
Expérience de la prise en charge des publics souhaitée
Perspectives d’évolution professionnelle
en lien avec le profil et les perspectives professionnelles
Éléments de candidature
Personnes à contacter
- Denise DRILLIEN, Coordonnatrice MLRV
- Céline EICHENBERGER, Adjointe ccodonnatrice
Qui sommes-nous ?
Sous l'autorité du garde des sceaux, ministre de la justice, et avec le concours des autres services de l'Etat, des collectivités territoriales, des associations et d'autres personnes publiques ou privées, la direction de l'administration pénitentiaire assure le service public pénitentiaire ; à ce titre, elle participe à l'exécution des décisions pénales, elle contribue à l'insertion ou à la réinsertion des personnes qui lui sont confiées par l'autorité judiciaire, à la prévention de la récidive et à la sécurité publique dans le respect des intérêts de la société, des droits des victimes et des droits des personnes détenues.
Elle est l'une des cinq directions du ministère de la justice. Son budget annuel s'élève à 3,6 milliards d'euros, dont près de 1,3 milliards hors titre 2. Elle emploie 39 200 agents. Outre l'administration centrale, 186 établissements pénitentiaires et une centaine de services pénitentiaires d'insertion et de probation constituent les services déconcentrés, répartis en dix directions interrégionales ; elle compte en outre un service de l'emploi pénitentiaire (SEP-RIEP) et une école de formation (ENAP). Elle prend en charge plus de 250 000 personnes, dont environ 170 000 en milieu ouvert et près de 80 000 sous écrou.
Descriptif du service
Il est chargé :
- D’assurer la cohérence des prises en charge par les SPIP et les EP des personnes poursuivies ou condamnées pour des faits de terrorisme, ou signalées comme radicalisées, et de garantir la continuité du suivi et l’échange d’information tant en milieu fermé qu’en milieu ouvert
- De suivre la mise en œuvre des dispositifs de repérage et de prise en charge de la radicalisation violente en milieu fermé et en milieu ouvert. Il doit plus particulièrement s’assurer de l’évaluation des personnes radicalisées en CPU/ CPI ou en QPR spécialisé dans l’évaluation.
- De créer les conditions d’une continuité de la prise en charge entre le milieu fermé et le milieu ouvert.
- De veiller à l’effectivité du suivi des personnes placées sous contrôle judiciaire
- De coordonner le centre de prise en charge individualisée des personnes radicalisées de son ressort
- De suivre la mise en œuvre des programmes de prévention de la radicalisation, en milieu ouvert et en milieu fermé, notamment au sein des établissements pénitentiaires identifiés comme sensibles
- De contribuer en lien avec les partenaires de l’administration pénitentiaire, les collectivités locales, et les services de l’état, au développement des activités, principalement celles concernant l’exercice de la citoyenneté et la laïcité (modules en quartiers arrivants, actions de prévention et information, journées défense citoyenneté…)
À propos de l'offre
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Groupe RIFSEEP : 3
Organisation de travail : Article 10
Restauration : Restaurant administratif à proximité – Accès à une salle de restauration
Accessibilité en transport / Parking : Métro et train à proximité – Pas de parking
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Spécificités du poste / Contraintes / Sujétions
Poste soumis à une habilitation au Secret de la défense nationale OUI ✔ NON ☐
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Le titulaire de ce poste est soumis à l'ordonnance n°58-096 du 6 août 1958 modifiée, relative au statut spécial des fonctionnaires des services déconcentrés de l'administration pénitentiaire ; et au décret 66-874 du 212 novembre 1966 modifié, relatif au statut spécial des fonctionnaires des services déconcentrés de l'administration pénitentiaire.
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Susceptible d'être vacant à partir du 01/03/2026
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Responsable des politiques institutionnelles ou éducatives