Administrateur systèmes et réseaux (H/F)

Missions :
L’administrateur-trice systèmes et réseaux définit les procédures de gestion et administre les composants systèmes, d’infrastructures logicielles, de réseaux et de sites des systèmes d’information pour en assurer la cohérence, la qualité et la sécurité.
Activités :
- Mettre en œuvre, exploiter et garantir la disponibilité des infrastructures déployées pour les services réseaux commun (environ 15 machines physiques pour une cinquantaine de machines virtuelles) et pour l’infrastructure de calcul (environ 40 serveurs physiques)
- Participer aux projets d’évolution des infrastructures systèmes et réseaux
- Assurer des actions de formation spécifiques à destination des utilisateurs
- Rédiger, mettre à niveau et maintenir la documentation fonctionnelle et technique


Contexte de travail :
L'Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod (ISC-UMR5229) accueille 120 personnes à Bron. La recherche porte sur les neurosciences et opère une exigence forte sur le volet expérimental induisant un besoin important en moyens de stockage (multi Po), de sauvegarde et de traitement de l'information dans un environnement à risque, sous évolution technique continue (400 postes de travail et d'acquisition et 5 armoires 42U).
Organisé actuellement en 11 équipes et 1 axe transversal, l'ingénieur.e d'études intègrera un service informatique aujourd'hui composé de trois titulaires (2 IR et 1 AI) pour 2,25 ETP.
En cours de réorganisation globale (structuration de la recherche et services de soutien), dans un futur proche, le service informatique devrait regrouper plusieurs ITA de l'unité dans un groupe informatique plus large qui recouvrira les systèmes, le réseau, le calcul numérique, le développement logiciel et l'électronique.
Le site est un nœud d'un réseau métropolitain dédié à l'ESR de Lyon et ses environs, utilisateur du Centre de Calcul de l'IN2P3 et de l'unité de service de l'Institut de Biologie et Chimie des Protéines (hébergements). Situé hors des grands campus universitaires, il évolue néanmoins dans une concentration géographique de plateformes d'acquisition de données et de laboratoires de neurosciences.
Le laboratoire génère des données de très haute densité très diverses (microscopie 3D,
électrophysiologie, imagerie médicale, vidéos...), impliquant des contraintes de traitements (haute capacité de stockage et de traitement, traitements interactifs et temps réel). Ceci impose des choix d'infrastructure de sauvegarde et de calcul mixtes. Par ailleurs, le traitement de ces données s'appuie sur des approches de pointe issues de l'apprentissage automatique nécessitant une parallélisation massive et du matériel et des logiciels spécialisés.
Ces exigences nécessitent une forte adéquation entre infrastructure informatique, couche logicielle et question scientifique.