
Allocataire de recherche (H/F), thèse COFRA avec le CGDD du Ministère de l'Écologie
Référence : UMR9003-STEBAR-001
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 77454 CHAMPS SUR MARNE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
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Nature du contrat
CDD de 3 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels 2200 euros bruts mensuels € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Le « Biodiversity Finance Gap », le montant des capitaux manquants pour parvenir à atteindre les objectifs de protection de la biodiversité, est estimé à au moins 200 milliards de dollars par an au niveau mondial (Deutz et al., 2020), revu à 700 milliards de dollars selon les objectifs de Kunming-Montréal de 2022, un déficit qui ne sera comblé par le seul financement public. Le besoin de financement concerne le soutien à une ingénierie territoriale à même de réguler les impacts, à des activités favorables à la biodiversité mais fragiles économiquement ainsi qu’à la restauration d’écosystèmes dégradés. Les politiques de biodiversité comptent de manière croissante sur l’implication des acteurs privés pour le combler. Pour ce faire, les pouvoirs publics encouragent l’élaboration de nouveaux instruments. Le contexte de production de ces instruments et les conventions de mesure du gain écologique sur lesquels ils se fondent, sont porteurs d’enjeux écologiques prééminents (Lockie, 2023). Or ces nouvelles modalités d’action publique et leurs effets sur l’environnement ouvrent un domaine émergent et encore peu exploré. Ce projet de thèse en sociologie vise donc à étudier le travail de mise en continuité des savoirs sur la biodiversité et d’intérêts marchands pour construire de nouveaux instruments économiques en analysant (1) les débats autour de la conception de ces nouveaux outils, leur gouvernance, leur articulation avec les autres politiques publiques et (2) les controverses sur les métriques de mesure de la biodiversité qui fondent la crédibilité des instruments. Ces analyses fourniront des diagnostics au régulateur public et aux acteurs qui s’engagent en faveur de la lutte contre l’érosion de la biodiversité.
La gouvernance de la biodiversité évolue vers une responsabilisation et participation accrue des entreprises et des acteurs de la finance. Les politiques internationales et nationales se renforcent comme en témoigne la troisième stratégie nationale pour la biodiversité (SNB), dont plusieurs mesures sont dédiées à la mobilisation des entreprises et aux financements privés en faveur de biodiversité. Malgré cela, l’engagement des entreprises sur la protection de la biodiversité reste limité, fluctuant, et encore loin des attentes institutionnelles.
En application du cadre réglementaire européen, entreprises et institutions financières doivent dorénavant publier des données sur leurs risques, impacts et dépendances à la biodiversité dans le cadre de leur reporting. Ces dispositions s’articulent à celles relatives au financement de la protection de la biodiversité. La SNB propose notamment de faciliter l’engagement financier des entreprises en faveur de la biodiversité par le développement de deux instruments :
- La vente d’unités de restauration et renaturation en dehors de la logique réglementaire de compensation écologique ;
- La création d’un marché de « crédits biodiversité
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Réalisation de la thèse sur deux sites différents (CGDD et LISIS)
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur