
Approches théoriques pour modéliser des resonances électroniques pour systèmes moléculaires contenant d
Référence : UMR8523-ANDSEV-004
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 59655 VILLENEUVE D ASCQ (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est de 2200,00 € bruts mensuels € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Les résonances électroniques sont des états instables par rapport à la perte d'électrons. La compréhension des processus physiques impliquant des résonances est cruciale dans de nombreux domaines scientifiques, tels que la dégradation de l'ADN par les électrons lents, la chimie des plasmas, la spectroscopie à rayons X ultrarapides et la spectroscopie d'ionisation par résonance. En raison de la complexité des processus physiques en jeu, des modèles théoriques précis sont indispensables pour aider à interpréter les expériences. Comme les méthodes classiques de la théorie de la structure électronique ne peuvent pas décrire les résonances en raison du fait que leurs fonctions d'onde divergent dans l'espace, dans les dernières décennies des méthodes basées sur la mécanique quantique non hermitienne ont été développées. Combinées aux méthodes coupled cluster, ces approches ont été utilisées pour modéliser divers types de résonances électroniques tels que les anions temporaires, les états de Rydberg et les états de coeur, ainsi que différentes spectroscopies (Auger, photodétachement, perte d'énergie électronique), mais ne sont actuellement pas applicables aux situations dans lesquelles les effets relativistes sont importants, comme pour les propriétés de valence des molécules contenant des éléments lourds ou pour les spectroscopies de noyau impliquant des éléments au-delà de la deuxième ligne du tableau périodique. L'objectif de ce projet de thèse est donc de combler cette lacune et de combiner la mécanique quantique non-hermitienne et les méthodes électroniques relativistes
corrélées, telles que coupled cluster. Ces nouvelles approches théoriques seront utilisées pour simuler les résonances pour les espèces contenant des actinides et des halogènes lourds tels que l'iode, qui sont pertinentes à la fois dans le contexte de la radioprotection, des spectroscopies de rayons X et de la physique chimique atmosphérique
Contexte :
Cette thèse se fera dans le cadre du projet ANR SCREECHES et d'un double diplôme ( cotutelle) entre l'Université de Lille (direction: Dr. André Severo Pereira Gomes) et l'Université Catholique de Louvain (KU Leuven, direction: Dr. Thomas Jagau). Le doctorant embauché devra par conséquent séjourner dans chaque institution pendant le minimum de temps requis par les règlements des écoles doctorales respectives.
Les activités de recherche associés à la thèse relèvent du développement de méthodes de structure électronique moléculaire, de la modélisation numérique, avec une mise en place sur des logiciels tels que le code DIRAC (https://diracprogram.org).
Une formation (Licence/Master) en physique, chimie, mathématiques ou sciences d'ingénieur est requise. Des compétentes préalables en mécanique quantique, structure électronique moléculaire et en langages de programmation (C/C++/Fortran/Python) sont fortement souhaités. Des compétences sur des outils de développement
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Les contraintes et risques pour ce poste sont celles associés au travail en bureau et devant des écrans.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur