Bourse doctorale programme MITI: « Chimie-Pollution-Textile : le textile tue-t-il ? » H/F

Référence : UMR8529-BEATOU-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 59653 VILLENEUVE D ASCQ (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Sujet « Chimie-Pollution-Textile : le textile tue-t-il ? »
(ChiPoTex)

Le secteur textile est le pilier de la « révolution industrielle » enclenchée au XVIIIe siècle, d’abord en Angleterre puis qui se diffuse avec plus ou moins de vigueur sur le continent européen et en Amérique du Nord. Cette « révolution » repose sur la culture et la transformation d’une fibre naturelle (le coton) cultivée en Amérique et en Asie et transformée et consommée en Europe (Chassagne 1987). Au tournant des XVIII et XIXe siècles, la mécanisation des filatures et l’introduction d’une nouvelle source d’énergie (charbon-vapeur) entraînent une croissance industrielle inégalée et la mondialisation. « Fibre propre », légère et de maniement facile comparée aux autres comme la laine, le chanvre ou au lin, le coton est apprécié pour sa souplesse et sa capacité à fixer les teintures.
La brutale rupture des approvisionnements européens liée à la guerre de Sécession incite à multiplier les sites de production en Asie et en Afrique. Le secteur textile reste le premier pourvoyeur d’emplois des territoires de l’industrialisation européenne. Il est à l’origine de fortunes familiales et de dynasties patronales souvent paternalistes (Mastin 2011, Daumas 1999) mais qui, du moins pour celles qui traversent les siècles, manifestent une capacité d’adaptation remarquable pour se procurer les matières premières, en inventer de nouvelles, résister à la concurrence de pays à bas salaire et trouver de nouveaux débouchés et de nouveaux fournisseurs (Roberts 1996).
La force du secteur réside moins dans la substitution du capital au travail (la main-d’œuvre souvent féminine est peu couteuse) que dans sa capacité à innover et à nouer des alliances avec le monde de la chimie. Ces alliances expliquent le passage de la fibre naturelle à la fibre artificielle (ajouts de fibres non naturelles) puis à la fibre synthétique (fabrication de fibres par des procédés chimiques), qui commencent par imiter les capacités de la fibre naturelle puis qui les dépassent (Fibranne des années 1930 ou Tergal des années 1950, par exemple). La production textile est sans doute l’une de celles qui a connu le cycle d’innovation le plus complet, partant des innovations techniques, de procédés et de produits (mécanisation alliance avec la chimie), à celles des pratiques de vente (vente par correspondance qui bouleverse la distribution au milieu du XXe siècle) ou des alliances entrepreneuriales et des cartel (Barjot 1994). Pourvoyeur de profits élevés le secteur est aussi très sensible aux aléas de la conjoncture internationale et il sait être innovant. Les premières grandes alliances entre la chimie et le textile sont établies dans les années 1920-1930. La Seconde Guerre mondiale, l’occupation du territoire français, les difficultés du ravitaillement, les ponctions allemandes et la collaboration d’État consolident ces alliances autour de projets ambitieux comm
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Profil recherché

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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