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CDD-Chargé de mission et de recherche " restauration des cours d'eau tropicaux " H/F
Référence : 2025-1838648
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Office Français de la Biodiversité (OFB)
- Localisation : Vincennes
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
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Nature du contrat
CDD de 6 mois
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) Non renseigné
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Mission
Restaurer les fonctionnalités et les peuplements des cours d’eau implique la prise en compte de différentes échelles, à la fois avec une logique de continuum, de la source à l’estuaire (échelle du bassin versant ; aspects stratégiques), et également avec une logique de site (échelle du tronçon ; aspects techniques), incluant la connectivité latérale avec les écosystèmes adjacents. Cependant, dans les départements d’Outre-mer, les retours d’expérience et preuves de concept concernant la restauration écologique sont peu nombreux. Ces expériences sont souvent déconnectées les unes des autres. Par ailleurs, les Outre-mer n’ont pas été associés aux démarches nationales visant à construire une doctrine scientifique de restauration des cours d’eau, notamment au travers d’un réseau de sites de démonstration...
Activités principales
La mission proposée ici, consistera à développer et partager entre scientifiques et gestionnaires, une doctrine scientifique devant consolider les actions à venir de gestion et de restauration des cours d’eau.
• Finaliser l’état de l’art de la restauration des cours d’eau dans les territoires ultramarins et tropicaux :
- rédiger une revue de la littérature scientifique internationale sur le sujet, enrichie d’exemples ultramarins français ;
- finaliser le bilan (document éditable) des travaux réalisés dans les Outre-mer français, en particulier dans les DOM. Celui-ci identifie les enjeux (impact des pressions sur les cours d’eau, raisons ayant déclenché des travaux de restauration, en rapport avec quelles réglementations ?), les objectifs de restauration (quelles fonctions écologiques, quelles populations ?) et les moyens techniques et scientifiques mis en œuvre pour y répondre. Cette phase reposera sur une mise à jour de l’examen de la littérature grise et des sollicitations directes des gestionnaires et scientifiques qui ont déjà été faits ;
- analyser (typologie) les actions de restauration recensées ;
- recenser les suivis mis en place autour de ces opérations de restauration (avant/après) ;
- rédiger une synthèse intégrant les dimensions précédentes...
Profil recherché
Profil recherché
Un diplôme minimum de niveau bac +5. Un doctorat serait un plus.
Compétences et qualités requises
Connaissances :
- Connaissances en écologie des cours d’eau, si possible tropicaux, hydrologie, géomorphologie ;
- Connaissances en restauration des cours d’eau ;
- Connaissance des réglementations (DCE, GEMAPI…) et des documents de gestion locaux (SDAGE…);
- La connaissance du contexte et des acteurs des RUP dans le domaine de l’eau serait un plus ;
Savoir-faire opérationnel :
- Savoir rassembler, analyser et interpréter des données (disparates et à différentes échelles) ;
- Savoir réaliser une analyse et une synthèse de publications techniques et d'articles scientifiques (dont la plupart sont en anglais) ;
- Savoir rédiger, y compris en anglais (scientifique) ;
- Savoir animer un collectif technique.
Savoir-être professionnel :
- Esprit d’initiative et autonomie ;
- Qualités relationnelles ;
- Rigueur et sens de l’organisation
- Qualités orales et rédactionnelles, y compris en anglais.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
Éléments de candidature
Documents à transmettre
Qui sommes-nous ?
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de 492 millions d’euros (budget initial 2022), il s’appuie sur l’expertise de près de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
Descriptif du service
Ce dernier service est en charge entre autre du développement scientifique des outils nécessaires à la mise en œuvre des politiques publiques (DCE, DHFF, DCSMM…) de protection et de restauration de la biodiversité des milieux aquatiques, en métropole comme dans les territoires ultramarins. Il effectue des recherches en propre, en coopération avec, ou en mobilisant d’autres opérateurs de recherche publics ou privés.
Différentes pressions d’origine locale (pollutions ponctuelles et diffuses, abstraction d’eau, obstacles à la continuité écologique, érosion et artificialisation du lit des cours d’eau, espèces exotiques envahissantes, etc.) et globales (changement climatique et ses conséquences hydrologiques et biologiques) menacent les écosystèmes aquatiques ultramarins. En termes de restauration, la directive européenne cadre sur l’eau (DCE) et le futur règlement européen « restauration de la nature » visent les mêmes objectifs de restauration de la continuité écologique. Cela est particulièrement important pour les territoires insulaires tropicaux dont la faune (poissons, crustacés, mollusques) est amphihaline, mais également pour la Guyane en raison des projets hydroélectriques, des activités minières et d’une urbanisation grandissante. Pour atteindre les objectifs de restauration des fonctionnalité naturelles de ces milieux tropicaux, le développement de techniques de restauration adaptées est nécessaire.
À propos de l'offre
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Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité du Chef du service Fonctionnement, préservation et restauration des écosystèmes aquatiques continentaux et marins.
Conditions d’emploi : Contrat à durée déterminée de 6 mois à pourvoir par un contractuel. Rémunération selon expérience professionnelle comprise entre 2 399 € et 3 134 € bruts mensuels.
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- Éventuels déplacements à prévoir.
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Vacant à partir du 01/04/2025
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Chargée / Chargé de politique environnementale