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CDD Doctorant – H/F - Etude et optimisation de la biodégradation d’un herbicide, le nicosulfuron et de

Référence : UMR6296-PASBES-006

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 63178 AUBIERE (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
La contamination croissante des sols et des eaux de surface par les pesticides constitue un enjeu majeur environnemental et de santé publique, nécessitant la mise au point de méthodes de remédiation performantes et durables. Parmi les approches développées, la biodégradation s’avère être une alternative efficace, naturelle et peu coûteuse aux procédés physico-chimiques conventionnels. Cependant, l’utilisation de souches microbiennes conduit souvent à la formation de produits de transformation (métabolites), qui peuvent présenter des toxicités et avoir des comportements très différents de la molécule mère. Il est donc primordial, pour pouvoir utiliser de telles approches en traitement, de comprendre les mécanismes de biodégradation mis en jeu, de combiner es microorganismes dégradants afin d’atteindre la minéralisation du pesticide et de déterminer les conditions optimales en vue d’une utilisation en conditions réelles.
Le sujet de thèse proposé s’intéressera au cas du nicosulfuron, herbicide du maïs largement utilisé et fréquemment retrouvé, comme ses deux principaux métabolites (ASDM et ADMP), dans les eaux et les sols, parfois au-delà des normes de potabilité. Plusieurs souches microbiennes dégradantes ont été décrites mais la plupart conduisent principalement à l’ADMP et l’ASDM, ce dernier étant plus toxique et plus persistant que l’herbicide parent.
L’objectif de cette thèse est donc de développer une solution efficace de biodégradation de ces composés utilisable sur le terrain. Pour ce faire, l’étude s’articulera autour de 3 axes principaux : (1) l’immobilisation de souches dégradant l’herbicide au sein de matrices inorganiques de type Hydroxydes Doubles Lamellaires (HDL) poreux ou de nanocomposites à base d’HDL et de biopolymères (alginate, chitosan, agarose) ; (2) la recherche et l’identification d’enzymes dégradant potentiellement les métabolites du nicosulfuron, l’ASDM et l’ADMP ; (3) le criblage de la biodiversité afin d’identifier des enzymes / microorganismes performants ; (4) la co-immobilisation au sein des nanocomposites HDL/biopolymère des acteurs les plus performants et l’étude de leurs performances de biodégradation une fois immobilisés.
Cette étude fournira des bases solides pour le développement d’une stratégie originale d’optimisation dans le contexte de la bioremédiation adaptée aux sols et aux eaux contaminées, qui pourra être élargie à d’autres pesticides.

Se situant à l’interface entre la microbiologie environnementale, la biocatalyse et la chimie des matériaux, cette étude réunira des compétences pluridisciplinaires essentielles, présentes dans deux équipes de l’Institut de Chimie de Clermont-Ferrand (ICCF) et s’appuiera sur une collaboration avec le Génoscope (Evry).

La thèse, financée par la MITI International du CNRS, s’inscrit plus largement dans la cadre du Laboratoire International Associé (LIA) des Processus et de Remédiation de l’Environnem
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
Risques inhérents au travail en laboratoire

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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