
CDD Doctorant (H/F) - Calculs numériques de moments orbitaux dans des oxydes de métaux de transition
Référence : UPR8011-REMARR-002
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 31055 TOULOUSE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
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Nature du contrat
CDD de 3 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Contexte : L’orbitronique, qui utilise les moments cinétiques orbitaux comme nouveau degré de liberté pour coder l’information, constitue un tout nouveau champ de recherche dont les perspectives semblent prometteuses pour révolutionner différents types
d’applications de la spintronique classique (mémoires non volatiles, oscillateurs radiofréquence, capteurs magnétiques) [1]. L’utilisation de courants orbitaux devrait en effet permettre le développement de dispositifs avec une plus basse consommation énergétique et ne nécessitant pas l’utilisation de métaux lourds, coûteux et souvent toxiques. Les moments orbitaux dans les solides étant intimement liés
au champ cristallin, les oxydes apparaissent comme des matériaux de choix pour générer des courants orbitaux facilement modulables, bien que ceux-ci n’aient jusqu’à présent pas été étudiés dans cette optique.
Objectifs : Au cours de cette thèse, nous proposons de calculer numériquement les moments orbitaux qui pourraient être générés expérimentalement dans des oxydes de métaux de transition. Nous essaierons dans un premier temps de trouver des composés
présentant des moments orbitaux qui pourront servir de réservoir pour générer des courants de moments orbitaux. Nous essaierons ensuite de comprendre comment l’ajustement d’une contrainte mécanique appliquée aux composés choisis peut permettre d’améliorer la propriété attendue. Des calculs des propriétés d’interface avec un métal ou un matériau ferroélectrique seront finalement réalisés afin de comprendre le comportement de ces matériaux dans des dispositifs proches de ceux étudiés expérimentalement. Les travaux entrepris durant cette thèse s’appuieront principalement sur des calculs ab initio de la structure électronique basés sur le formalisme défini par la théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT). L’étude comprendra de plus une partie développement de code qui sera nécessaire pour le traitement des résultats DFT et le calcul des moments orbitaux [2,3].
Prérequis : Le candidat devra avoir valider un diplôme de niveau Master et posséder de bonnes connaissances en physique de la matière condensée et mécanique quantique, ainsi qu’un fort intérêt pour la physique numérique. Il devra également être capable de
communiquer aisément ses résultats, à l’oral comme à l’écrit. Une maîtrise correcte d’au moins un langage de programmation est également souhaitée.
Références :
[1] D. Go, et al., Europhys. News 55/2, 28 (2024).
[2] A. Pezo, et al., Phys. Rev. B 108, 075427 (2023).
[3] A. Pezo, et al., Phys. Rev. B 111, L140405 (2025).
Contexte :
La thèse sera co-dirigée par Dr. Rémi Arras (CEMES, Toulouse) et Pr. Aurélien Manchon (CINaM, Marseille). Elle se déroulera au CEMES à Toulouse, démarrera à l’automne 2025 pour une durée de 3 ans et elle sera financée par le projet Matériaux oxydes pour l’orbitronique (OXIMOR) du PEPR SPIN (https://www.pepr-spin.fr/). Le projet OXIMOR réunit de
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur