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CDD doctorant (H/F) en modélisation possibiliste des écosystèmes appliquée à l’évolution humaine dans l

Référence : UMR7330-DORBAR0-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 13545 AIX EN PROVENCE (France)
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Date limite de candidature : 25/06/2025

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat

    CDD de 3 ans

  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Comment le genre Homo a-t-il convergé vers un seul représentant, alors que l’enregistrement fossile du rameau humain indique une pluralité d’espèces depuis plus de trois millions d’années ? Les différences de trajectoires adaptatives des Homo et des paranthropes, ces autres hominines qui se sont éteints il y a un peu plus d’un million d’années, sont sans aucun doute le résultat d’interactions multiples et diverses d’un ensemble de mécanismes qu’il convient de considérer dans tout leur contexte écosystémique. Or à ce jour, aucune équipe ni aucun modèle, qu’il soit déterministe (basé sur des équations différentielles) ou probabiliste (fréquentiste, bayésien…), n’est capable de considérer de façon intégrée les impacts sur l’évolution humaine qu’ont pu avoir les mécanismes tels que la compétition intra- et interspécifique, la différenciation des niches écologiques et notamment des régimes alimentaires, la diversification des comportements ou encore l’émergence de différences cognitives et culturelles. De même, ces modèles ne permettent pas d’étudier l’impact du volcanisme ou des fluctuations climatiques sur l’évolution des espèces, alors qu’ils influencent directement la répartition et la disponibilité régionale comme globale des ressources biotiques et abiotiques (type, qualité, diversité, accessibilité spatio-temporelle).

Ainsi, alors que de nombreux facteurs ont pu influencer l’évolution humaine, on se demande si d’autres trajectoires que celle observée (a priori contingente) auraient été possibles. Bien que l’on ne puisse pas « rejouer » cette trajectoire, il est possible de tester cette hypothèse par une approche de modélisation possibiliste, qui permet la prise en compte ou non, des facteurs causaux connus qui sont à l’origine de cette évolution.

Les modèles possibilistes du type EDEN qui sont utilisés pour étudier les histoires des socio-écosystèmes actuels s’adaptent bien à cette problématique, car ils sont qualitatifs et s’accommodent de connaissances et de données de natures contrastées (par exemple physico-chimiques, climato-hydrologiques, bio-écologiques...) et inégalement réparties dans le temps et l’espace, comme celles, partielles, des enregistrements paléontologiques et archéologiques.

Le but de ce projet de thèse est de tenter de répondre à cette question de la nature contingente (ou pas) de l’évolution humaine, en assemblant un maximum de connaissances expertes sur les paléoécosystèmes relevant de plusieurs disciplines scientifiques. Nos modèles ne pourront pas tester la contingence du genre Homo, mais une contingence, celle qui exhiberait des trajectoires différentes à partir d’un ensemble de mécanismes et de leurs interactions, éventuellement joués dans un ordre différent, ou pas joués du tout.

Plus précisément, les objectifs de la thèse sont 1) de compiler ces connaissances expertes contrastées sur les paléoécosystèmes, 2) de formaliser ces connaissances a
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Profil recherché

Contraintes et risques :
PROFIL DES CANDIDATS
- Diplôme de master obtenu avec succès avant le début de ce poste dans le domaine de la paléontologie, de la biologie de l'évolution, de l'archéologie, ou de la paléoécologie.
- Disposer de bonnes bases dans l'utilisation d'outils et langages informatiques tels que R et Python.
- Travailler de manière indépendante et motivée.
- Disposer de logique et rigueur.
- Intérêt marqué pour la recherche fondamentale et appliquée, en particulier dans le domaine de la paléontologie.
- Appréciation de l'interdisciplinarité et volonté proactive de collaborer dans différents domaines.
- Maîtrise de l'anglais,
- Bonnes aptitudes à la communication (orale et écrite), et compétences sociales.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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