
CDD Doctorat SATEPAT- recharge maîtrisée H/F
Référence : UMR7619-DANVAL-001
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 75252 PARIS 05 (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Le changement climatique et la pression anthropique exercés sur les ressources en eau impactent de manière significative la capacité des hydro-géosystèmes à répondre aux besoins croissants en eau, tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif. Suite aux sécheresses de 2022, le gouvernement met en avant la valorisation des eaux non conventionnelles : eaux grises, eaux de pluie, eaux pluviales, … ainsi que les eaux usées traitées par des stations d'épuration (STEU).
L’infiltration dans le sous-sol d’eaux usées traitées constitue une solution basée sur la nature, qui permet la recharge des aquifères (recharge maîtrisée / Managed Aquifer Recharge : MAR), la limitation du biseau salin en domaine côtier tout en proposant une étape d’épuration supplémentaire qu’offre le passage dans le sol et l’aquifère. Ce système d’épuration est nommé aujourd’hui système SAT : Soil Aquifer Treatment. Les effluents traités de STEU contiennent des micropolluants et des micro-organismes pathogènes, qui sont alors introduits dans le sol puis l’aquifère. Une fois dans l’aquifère, le devenir de ces contaminants est contrôlé par des processus physico-chimiques (dilution, filtration, processus de sorption/désorption) et biologiques (perte de viabilité, stress, lyse virale, adhésion sur des biofilms, compétition avec les communautés microbiennes autochtones), or ces processus et les facteurs clés influençant ces processus sont encore mal connus.
La thèse est basée sur l’approche in situ du système SAT d’Agon-Coutainville. Les eaux usées traitées de la STEU sont infiltrées dans des roselières avant de rejoindre l’aquifère des sables pour finalement rejoindre la mer (à environ 800 m). Des piézomètres situés dans les roselières, en amont et en aval, permettent un accès à la nappe et aux sédiments (sables de l’aquifère). Le SAT d’Agon-Coutainville est étudié depuis 2016 par METIS et le BRGM, notamment au travers de la thèse de Guillemoto, (2022) qui a permis une première caractérisation des processus de transport réactif des composés traces organiques TrOCs (Guillemoto et al., 2022) et un premier modèle hydrogéologique à l’échelle du site (Guillemoto et al., 2023). Concernant le volet microbiologie, le volet risque sanitaire n’a pas encore été exploré, alors que les rejets en mer sont à proximité de zone de baignade et de pêche à pied (bivalves où peuvent se concentrer les pathogènes) ; de même, le rôle de la communauté microbienne autochtone dans la dégradation des contaminants chimiques reste à étudier.
L’objectif de la thèse est de caractériser et modéliser les processus de transport réactif des contaminants chimiques et microbiologiques dans le milieu récepteur des eaux usées traitées de station d’épuration à partir d’observations in situ sur le système SAT d’Agon-Coutainville, et ceci pour différentes conditions hydroclimatiques.
La thèse repose sur une approche interdisciplinaire couplant hydrogéologie,
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur