Chef de service, directeur de l'Agence nationale des techniques d'enquêtes numériques judiciaires-ANTENJ
Référence : 2025-2102081
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
-
Employeur :
Secrétariat Général
Secrétariat général du ministère de la justice Agence nationale des techniques d'enquêtes numériques judiciaires (ANTENJ) - Localisation : 35, rue de la Gare, 75019 Paris.
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert aux titulaires et aux contractuels
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Non renseignée Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A+ (Encadrement supérieur - Emplois de direction)
- Management Oui
- Télétravail possible Oui
Vos missions en quelques mots
Le chef de service, directeur de l'agence, a pour missions essentielles de :
- finaliser la montée en puissance de l'agence et consolider son positionnement, aujourd'hui reconnu, dans son environnement ;
- poursuivre la coordination des actions visant à assurer la bonne exécution et la maîtrise des coûts, notamment ceux liés aux solutions hors-PNIJ, pour l'ensemble des actes relevant de la compétence de l'agence ;
- définir et conduire la mise en œuvre d'un nouveau plan d'action stratégique pluriannuel dans la continuité de la stratégie actuelle ;
- piloter les liens contractuels existants avec les prestataires de l'agence et en définir de nouveaux ;
- définir et superviser les évolutions de la plateforme nationale des interceptions judiciaires ;
- promouvoir l'usage des systèmes mis en œuvre par l'agence et s'assurer de leur adaptation aux besoins métier ;
- assurer la coordination interministérielle des différents utilisateurs de la plateforme notamment en lien étroit avec le ministère de l'intérieur pour la police et la gendarmerie nationales et le ministère de l'économie et des finances pour le service national de la douane judiciaire ;
- être le garant au sein du ministère de la justice, et en collaboration avec la direction des affaires criminelles et des grâces et la direction des services judiciaires, de la diffusion des outils mis en œuvre par l'agence, de leur bonne utilisation et de la formation des utilisateurs plus particulièrement à l'égard des magistrats et des greffiers ;
- adapter le cadre réglementaire de mise en œuvre de la plateforme nationale d'interceptions judiciaires ;
- assurer l'organisation et la préparation des comités dont le suivi a été confié à l'agence, et plus particulièrement du comité d'orientation des techniques d'enquêtes numériques judiciaires ;
- être l'interlocuteur de la personnalité qualifiée chargée du contrôle de la PNIJ et du comité chargé de l'assister.
Profil recherché
Le titulaire du poste devra disposer d'une connaissance approfondie de l'institution judiciaire, et plus particulièrement une expérience pratique de la procédure pénale. Il devra faire preuve d'un sens aigu de l'organisation et savoir s'adapter à un contexte d'emploi fortement technique et sensible, impliquant la conduite des relations contractuelles avec le ou les prestataires assurant le développement de la plateforme nationale d'interceptions judiciaires et du système des techniques d'enquêtes numériques judiciaires. Il devra faire preuve d'une excellente aptitude au travail en interministériel. Il devra démontrer des qualités relationnelles avérées, lui permettant d'animer des équipes pluridisciplinaires de haut niveau, et d'assurer l'écoute et le dialogue pour répondre aux besoins des partenaires ministériels, interministériels et privés de l'agence. Il devra disposer de solides compétences en matière légistique, en matière de pilotage budgétaire ainsi qu'en matière numérique. Il devra faire preuve d'une très grande disponibilité.
Éléments de candidature
Documents à transmettre
Personnes à contacter
- recrutement-des.sg@justice.gouv.fr
- alexandre.de-bosschere@justice.gouv.fr
Qui sommes-nous ?
Le secrétariat général du ministère de la justice assure une mission générale de coordination et de soutien des services du ministère. Il assure les missions prévues au chapitre II du décret n° 87-389 du 15 juin 1987 relatif à l'organisation des services d'administration centrale.
Le ministère de la justice a souhaité la création d'une structure en capacité d'assurer la maîtrise des outils régaliens mis en œuvre en matière d'interceptions judiciaires et de conforter la nécessaire dimension interministérielle de son action. Pour répondre à ce besoin, le décret n° 2017-614 du 24 avril 2017 porte création d'un service à compétence nationale dénommé « Agence nationale des techniques d'enquêtes numériques judiciaires » (ANTENJ), directement rattachée à la secrétaire générale du ministère de la justice.
Descriptif du service
L'agence, aujourd'hui forte de 76 agents, est chargée de coordonner les efforts de l'Etat en matière d'interceptions de communications électroniques judiciaires, d'accompagner la montée en charge de la plate-forme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ) et, conjointement, de préparer les outils de prochaine génération sur l'ensemble du périmètre des techniques d'enquêtes numériques. Ainsi, l'agence formule toute proposition de réglementation, d'organisation, de procédure ou technique relative à ces techniques d'enquêtes numériques et à leur mise en œuvre. Elle participe aux travaux interministériels portant sur les sujets relevant de sa compétence. Elle s'assure notamment d'une étroite coopération avec le commissariat aux communications électroniques de défense, le groupement interministériel de contrôle et le service technique national de captation judiciaire, notamment. Elle apporte une assistance opérationnelle et juridique aux utilisateurs des techniques dont elle assure la mise en œuvre. L'agence définit et anime, en lien avec les directions concernées, les actions de formation des magistrats, des enquêteurs, des personnels des greffes et des autres personnes habilitées à connaître des données collectées par la plate-forme nationale des interceptions judiciaires. L'agence est le correspondant de la personnalité qualifiée et du comité de contrôle prévus à l'article R. 40-53 du code de procédure pénale.
À propos de l'offre
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La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles R. 342-1 à R. 342-17 du code général de la fonction publique.
La secrétaire générale du ministère de la justice est l'autorité de recrutement et l'autorité d'emploi.
Les candidatures doivent être transmises dans un délai de trente jours à compter de la date de publication, uniquement par courriel aux adresses électroniques suivantes :
- recrutement-des.sg@justice.gouv.fr ;
- alexandre.de-bosschere@justice.gouv.fr
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
- une lettre de motivation, qui devra comporter les éléments permettant d'apprécier la bonne adéquation entre le parcours professionnel du candidat, les compétences et le niveau d'expérience attendus pour le poste ;
- un curriculum vitae détaillé.Tous renseignements sur ce poste peuvent être obtenus auprès de :
M. Jean-Julien XAVIER ROLAI, chef de service, directeur de l'ANTENJ, courriel : jean-julien.xavier-rolai@justice.gouv.fr ;
M. Yves BRONOEL, directeur adjoint de l'ANTENJ, courriel : yves.bronoel@justice.gouv.fr ; ou
M. Alban NIZOU, adjoint à la déléguée à l'encadrement supérieur, tél. : 01-70-22-71-98. -
L'Agence nationale des techniques d'enquêtes numériques judiciaires est composée de 76 personnes de divers profils : numériques, administratifs, magistrature, greffe, gendarmerie nationale, police nationale, majorité de profils contractuels.
Les conditions d'emploi sont fixées aux articles 11 à 16 du décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l'Etat et par le décret n° 2022-1453 relatif aux conditions de classement, d'avancement et de rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l'Etat.
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans. La nomination sur cet emploi fait l'objet d'une période probatoire de six mois maximum.
La rémunération est composée de deux parts fixes :
- l'une qui tient compte de l'expérience du titulaire de l'emploi ;
- l'autre dépendante des fonctions, des sujétions et de l'expertise de l'emploi.
A cette rémunération fixe pourra être ajouté un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la manière de servir.
Pour les personnes n'ayant pas la qualité de fonctionnaire ou de magistrat, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec l'emploi à pourvoir. -
Code général de la fonction publique.
Décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de directions de l'Etat.
Décret n° 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d'avancement et de rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l'application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l'Etat des dispositions du décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 27 décembre 2023 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère de la justice. -
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Susceptible d'être vacant à partir du 01/02/2025
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Cadre dirigeant des administrations / services centraux