Chef(fe) du bureau du sol et du sous-sol
Référence : 2025-2130951
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
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Employeur :
Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR)
La direction générale de la prévention des risques (DGPR) du ministère de la transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche a notamment pour mission d'élabor... - Localisation : TOUR SEQUOIA 92055 PARIS LA DEFENSE CEDEX
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert aux titulaires et aux contractuels
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Non renseignée Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A+ (Encadrement supérieur - Autres emplois fonctionnels)
- Management Non
- Télétravail possible Oui
Vos missions en quelques mots
Animation et orientation des travaux du bureau qui concernent :
- l'après-mine, dont pilotage des opérateurs GEODERIS et BRGM, suivi des études environnementales et politique de gestion des risques miniers, pilotage budgétaire (environ 40 MEuros)
- mines, forages, géothermie et stockage souterrains, dont réforme du code minier (aspect travaux miniers et après-mine) ;
- sites et sols pollués, dont méthodologie nationale de gestion des sites et sols pollués, urbanisme et information sur les sols pollués (pilotage des systèmes d'information correspondants), cessation d'activité des ICPE et politiques de recyclage du foncier, garanties financières ;
- Carrières et ICPE de première transformation des matériaux, dont réglementation ICPE applicable, BREF (meilleures techniques disponibles référencées au niveau européen) et règlements d'hygiène et sécurité au travail spécifiques des industries extractives ;
- Suivi de dossiers sensibles dans ces domaines, en appui des DREAL compétentes et en lien avec le cabinet ministériel
Profil recherché
Ce poste conviendrait à un ingénieur de catégorie A+ intéressé par les aspects techniques et réglementaires dans le domaine du sol et du sous-sol.
Des expériences précédentes au sein de l'inspection des installations classées ou en inspection environnementale sont très fortement recommandées. Une connaissance fine du code de l'environnement est nécessaire et celle du code minier serait un atout.
Une bonne aisance relationnelle et rédactionnelle (rédaction de courriers et de notes administratives), un bon esprit de synthèse ainsi que des capacités de négociation, notamment européennes, de travail en équipe, d'animation et de management sont également attendues et nécessaires. La capacité à suivre et piloter les travaux des établissements publics devra, le cas échéant, être acquise rapidement après la prise de poste.
Il est attendu la capacité à conjuguer l'avancement de travaux de fonds parfois lourds, avec une très forte réactivité pour traiter des cas délicats ou des interpellations politiques.
La maitrise de l'anglais est nécessaire pour les échanges au niveau européen.
Qui sommes-nous ?
La DGPR agit sur le quotidien et sur le long terme….
…. pour assurer à la France une résilience face aux risques, limiter l’impact de notre environnement sur note santé, éviter le gaspillage et développer l’économie circulaire.
En matière d’activités industrielles
… la DGPR et ses services déconcentrés régulent, autorisent et contrôlent les activités pour éviter les accidents, réduire les émissions, conduire notre industrie vers un développement durable et une performance de pointe. Sont concernées les activités du quotidien (stations-service par exemple) jusqu’aux gros sites industriels, l’industrie traditionnelle mais aussi les énergies renouvelables (éoliennes, méthaniseurs, barrages) ou les activités du futur (développement de l’hydrogène, des batteries, des nanotechnologies, etc.)
En matière de risques naturels…
… les démarches de connaissance, d’investissements pour la réduction des risques (inondations, avalanches, feux de forêt, séismes et volcanisme dans les zones concernées, etc.) sont mises en œuvre. La DGPR et ses services déconcentrés assurent aussi la prévision des crues des cours d’eau 7j/7, 24h24.
La DGPR agit pour la réduction de l’exposition aux facteurs environnementaux nocifs pour la santé…
… (produits chimiques dont perturbateurs endocriniens ou produits phytosanitaires dangereux, techniques OGM pouvant présenter des risques, bruit, ondes électromagnétiques, etc.)
Ces actions portent notamment sur les objets du quotidien du smartphone aux couches-culottes, les produits utilisés au quotidien (peintures, désinfectants, produits ménagers, produits anti-pou, produits de traitement du bois, etc.), les pratiques du quotidien (expérimentation de « radars sonores ») mais aussi les cultures ou les process industriels qui ont un impact sur ce qui finira dans nos assiettes ou dans nos mains.
La DGPR est par ailleurs impliquée dans la promotion d’une approche « une seule santé » en France, dont la nécessité a malheureusement été illustrée par la crise de la COVID.
En matière d’économie circulaire …
la DGPR agit pour la réduction du gaspillage, la lutte contre les plastiques inutiles (sur les lieux de vente, dans les emballages, etc.), le développement de la réparation et du ré-emploi, la constitution de filières de recyclage, la responsabilisation des entreprises vendant des biens.
Pour porter ses actions, la DGPR dispose….
… d’outils réglementaires, de fonds publics pour soutenir les investissements ou inciter à changer les comportements, d’outils fiscaux (en lien avec le ministère du Budget), d’outils de communication, de partenariats, etc.
Ainsi, les équipes de la DGPR sont en contact quotidien avec de nombreux interlocuteurs …
…en France, en Europe – et parfois au-delà de l’Europe – pour les thématiques qui incitent à des partenariats à l’échelle planétaire, comme par exemple pour la protection de la couche d’ozone ou la lutte contre les pollutions plastiques.
Si vous rejoignez la DGPR, préparez-vous à rencontrer acteurs économiques industriels et agricoles, associations, élus parlementaires et locaux, experts et chercheurs, diplomates, conseils juridiques, autorités de la concurrence, etc.
À propos de l'offre
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Cheffe de service des risques technologiques : Anne-Cécile RIGAIL anne-cecile.rigail@developpement-durable.gouv.fr
Sous-directeur des risques chroniques et du pilotage : Jean-Luc PERRIN jean-luc.perrin@developpement-durable.gouv.fr
Fournir un CV et une lettre de motivation. -
L'agent est responsable du bureau du sol et du sous-sol. Il est rattaché hiérarchiquement au sous-directeur des risques chroniques et du pilotage, au sein du service des risques technologiques.
L'organisation et le temps de travail sont fixés par le règlement intérieur de la DGPR (horaires de bureau classiques, télétravail partiel possible).
Des déplacements ponctuels sur le territoire national et en Europe sont à prévoir. -
Ce poste est ouvert à tout candidat compétent, qu'il soit fonctionnaire ou non. Le recrutement d'un candidat non fonctionnaire se ferait sur le statut de contractuel, a priori pour un contrat de 3 ans (à confirmer avec le recruteur), après constat de l'absence de candidature de fonctionnaire adaptée (fondement juridique : 2° de l'article L.332-2 du code général de la fonction publique de L'État). A l'issue du contrat de 3 ans, il est envisageable de poursuivre en CDI ou par un autre contrat de 3 ans, sous réserve de l'accord des parties.
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Vacant à partir du 01/01/2026
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Responsable sectorielle / sectoriel