Chef(fe) du pôle biotechnologies - Relations internationales
Référence : 2024-1782394
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR)
- Localisation : TOUR SEQUOIA 92055 PARIS LA DEFENSE CEDEX
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert aux titulaires et aux contractuels
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) Non renseigné
- Catégorie Catégorie A+ (Encadrement supérieur - Autres emplois fonctionnels)
- Management Oui
- Télétravail possible Oui
Vos missions en quelques mots
En tant que chef(fe) du pôle biotechnologies, vous serez chargé(e) des questions européennes et internationales relatives aux biotechnologies et vous représenterez la France dans les groupes de travail européens et internationaux, de niveaux règlementaire et technique. Vous devrez disposer d'une expertise de haut niveau dans le domaine des biotechnologies. Ce poste revêt en outre un caractère stratégique et porte sur des sujets complexes tant d'un point de vue scientifique (domaines de la biologie, de la génétique, ingénierie, etc.) que juridique.
Vous élaborerez les positions françaises liées aux évolutions de la réglementation européenne en matière d'organismes génétiquement modifiés (OGM, y compris ceux issus de nouvelles techniques génomiques) et vous participerez aux déclinaisons de ces évolutions en droit national. Vous participerez également aux instances de l?OCDE relatives aux OGM pour le ministère.
Vous serez le point focal national du Protocole de Carthagène et serez le représentant de la France lors des négociations internationales relatives à ce Protocole qui se déroulent notamment lors de la Conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique (COP Biodiversité) et de ses réunions préparatoires. Vous représenterez également la France au sein du groupe de travail assurant la préparation des positions européennes pour ces évènements internationaux.
Ces missions impliqueront des déplacements réguliers aux niveaux européen et international, notamment à Bruxelles pour les réunions européennes et dans des pays tiers pour les négociations liées au Protocole de Carthagène et à la Convention sur la Diversité Biologique (les dernières COP Biodiversité ont eu lieu durant deux semaines à Cali en Colombie en 2024 et à Montréal au Canada en 2022). Elles nécessiteront une forte réactivité du fait des délais très contraints, impératifs et des échéances liés aux négociations européennes et internationales.
Vous managerez et suppléerez en tant que de besoin l'autre agent du pôle, chargé de la réglementation nationale relative aux OGM. Vous serez placé(e) sous l?autorité de la cheffe de bureau.
Vous serez appelé(e) à être en relation avec les autres directions du ministère (DAEI, DAJ...) et des autres ministères (DGAL, DGCCRF, DGRI, DGS), avec l'Anses, l'ANSM, les ONG environnementales et les organisations professionnelles agricoles (OPA) et semencières (Semae, UFS), les organismes de recherche (INRAE, CNRS, instituts techniques agricoles...), la Commission européenne...
Profil recherché
Ce poste revêt un caractère stratégique et requiert, entre autres, une grande capacité de négociation et des qualités oratoires, des capacités relationnelles et à former un réseau, des capacités en matière d'analyse de textes juridiques présentant une complexité scientifique, de la réactivité ainsi que des connaissances sur les biotechnologies ainsi que leurs applications. Il nécessite la maîtrise de l?anglais (à l'écrit et à l'oral).
Compétences techniques :
Connaissance des biotechnologies et des enjeux agricoles et environnementaux associés
Analyse de textes juridiques
Compétences transversales : Pilotage de projet, capacités rédactionnelles, d'analyse et de synthèse Réactivité
Maîtrise de l'anglais (écrit, oral)
Compétences relationnelles : Capacité à écouter et à négocier, sens du travail en équipe, capacités à former un réseau
Qualités oratoires
Modes d'acquisition : Formation continue pour ce qui concerne les compétences relationnelles
Profils recherchés : IPEF, ISPV, I(D)AE, I(D)IM, I(D)TPE
Éléments de candidature
Personnes à contacter
- pauline.clairand@developpement-durable.gouv.fr
- agnes.lefranc@developpement-durable.gouv.fr
Qui sommes-nous ?
La DGPR agit sur le quotidien et sur le long terme….
…. pour assurer à la France une résilience face aux risques, limiter l’impact de notre environnement sur note santé, éviter le gaspillage et développer l’économie circulaire.
En matière d’activités industrielles
… la DGPR et ses services déconcentrés régulent, autorisent et contrôlent les activités pour éviter les accidents, réduire les émissions, conduire notre industrie vers un développement durable et une performance de pointe. Sont concernées les activités du quotidien (stations-service par exemple) jusqu’aux gros sites industriels, l’industrie traditionnelle mais aussi les énergies renouvelables (éoliennes, méthaniseurs, barrages) ou les activités du futur (développement de l’hydrogène, des batteries, des nanotechnologies, etc.)
En matière de risques naturels…
… les démarches de connaissance, d’investissements pour la réduction des risques (inondations, avalanches, feux de forêt, séismes et volcanisme dans les zones concernées, etc.) sont mises en œuvre. La DGPR et ses services déconcentrés assurent aussi la prévision des crues des cours d’eau 7j/7, 24h24.
La DGPR agit pour la réduction de l’exposition aux facteurs environnementaux nocifs pour la santé…
… (produits chimiques dont perturbateurs endocriniens ou produits phytosanitaires dangereux, techniques OGM pouvant présenter des risques, bruit, ondes électromagnétiques, etc.)
Ces actions portent notamment sur les objets du quotidien du smartphone aux couches-culottes, les produits utilisés au quotidien (peintures, désinfectants, produits ménagers, produits anti-pou, produits de traitement du bois, etc.), les pratiques du quotidien (expérimentation de « radars sonores ») mais aussi les cultures ou les process industriels qui ont un impact sur ce qui finira dans nos assiettes ou dans nos mains.
La DGPR est par ailleurs impliquée dans la promotion d’une approche « une seule santé » en France, dont la nécessité a malheureusement été illustrée par la crise de la COVID.
En matière d’économie circulaire …
la DGPR agit pour la réduction du gaspillage, la lutte contre les plastiques inutiles (sur les lieux de vente, dans les emballages, etc.), le développement de la réparation et du ré-emploi, la constitution de filières de recyclage, la responsabilisation des entreprises vendant des biens.
Pour porter ses actions, la DGPR dispose….
… d’outils réglementaires, de fonds publics pour soutenir les investissements ou inciter à changer les comportements, d’outils fiscaux (en lien avec le ministère du Budget), d’outils de communication, de partenariats, etc.
Ainsi, les équipes de la DGPR sont en contact quotidien avec de nombreux interlocuteurs …
…en France, en Europe – et parfois au-delà de l’Europe – pour les thématiques qui incitent à des partenariats à l’échelle planétaire, comme par exemple pour la protection de la couche d’ozone ou la lutte contre les pollutions plastiques.
Si vous rejoignez la DGPR, préparez-vous à rencontrer acteurs économiques industriels et agricoles, associations, élus parlementaires et locaux, experts et chercheurs, diplomates, conseils juridiques, autorités de la concurrence, etc.
À propos de l'offre
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L'envoi du CV et d'une lettre de motivation est obligatoire.
Personnes à contacter :
Pauline CLAIRAND, cheffe du bureau des biotechnologies et agriculture
pauline.clairand@developpement-durable.gouv.fr
Tél : 01 40 81 87 46
Agnès LEFRANC, sous-directrice santé-environnement, produits chimiques, agriculture
agnes.lefranc@developpement-durable.gouv.fr
Tél : 01 40 81 74 06 -
RenoiRH : 09DG250169
Cotation du poste :
- Corps de catégorie A+ sur grille de fonctions commune (IPEF, AE, AUE) : groupe 4
- Corps et emplois de catégorie A sur grille de fonctions commune (APAE, IDTPE, IDAE, etc.) : groupe 3 (fonction avec forte exposition)
Le titulaire partage le bureau avec un agent.
Télétravail possible : 2 jours par semaine après une période d'acclimatation -
Ce poste est ouvert à tout candidat compétent, qu'il soit fonctionnaire ou non. Le recrutement d'un candidat non fonctionnaire se ferait sur le statut de contractuel, a priori pour un contrat de 3 ans (à confirmer avec le recruteur), après constat de l'absence de candidature de fonctionnaire adaptée (fondement juridique : 2° de l'article L.332-2 du code général de la fonction publique de L'État). A l'issue du contrat de 3 ans, il est envisageable de poursuivre en CDI ou par un autre contrat de 3 ans, sous réserve de l'accord des parties.
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Vacant à partir du 17/02/2025
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Responsable sectorielle / sectoriel