Chercheur en neuro-oncologie et immunologie H/F

Référence : UMR5095-KILAUD-038

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 33077 BORDEAUX (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) entre 2 991,58 euros et 3 477,33 euros bruts mensuels selon expérience € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Missions :
Le ou la post-doctorant(e) travaillera sur un projet combinant la neuro-oncologie et l’immunologie. Ses missions consisteront à l’élaboration et le suivi d’expériences de l’impact de la résection tumorale de glioblastome sur le système immunitaire et comment les cellules du système immunitaire communiquent avec les cellules du glioblastome via des voies métaboliques. Ces expérimentations seront principalement in vivo sur différents modèles de souris KO pour des acteurs du métabolisme énergétique. Le candidat sera amené à réaliser des expériences in vitro, notamment de culture de microglie ou macrophages afin d’évaluer les voies métaboliques activées lorsque ces cellules sont en culture avec des cellules de glioblastome.
Activités :
Activités principales
• Une large partie des expériences sera réalisée sur des modèles murins d'implantation intracranienne de cellules de glioblastome murin. Les implantations seront réalisées par du personnel compétent de l'Animalerie mutualisée de Talence, cependant le ou la candidate sera amené(e) à aider à ces expérimentations, et devra prélever les échantillons tumoraux issus de ces expériences afin d’analyser le contenu immunitaire. De nombreuses expériences seront cytométrie en flux, le candidat devra donc avoir une parfaite maitrise de ce domaine.
• Des injections de métabolites marqués en C13 seront réalisées in vitro dans les macrophages ou les cellules microgliales.
• Analyses en immunofluorescence et histologie. Les nouveaux marqueurs détectés dans les premières expériences seront supprimés par l'utilisation de la technique Crispr-Cas9 sur les cellules de glioblastome.

Activités secondaires
• Participer aux activités collectives du laboratoire (réunions du groupe, séminaires, présentations des résultats, etc.)
• Interagir avec les autres membres de l'équipe et/ou de l'Unité de recherche, avec les collaborateurs.

Contexte de travail :
Le ou la post-doctorante travaillera dans le cadre de l'obtention d'un financement compétitif obtenu auprès de l'INCA, avec l'appel d'offres PLBIO 2022. Ce consortium scientifique de laboratoires très performants comprend des équipes basées exclusivement sur l'Université de Bordeaux (CNRS, INSERM). Le groupe de Thomas Daubon, nouveau dans la structure IBGC UMR5095, regroupe une Maitre de Conférences, 2 postdoctorants, 5 doctorants, des étudiants en master, 2 ingénieures d’étude.
Thomas Daubon a de nombreuses collaborations locales, nationales, mais aussi internationales, qui seront autant d'atouts pour la réussite de ce projet.
Ce contrat est de 12 mois et pourra être prolongé au moins d’un an.
Les horaires seront faits dans les heures de travail réglementaires. Le ou la postdoctorante sera amené.e à aller sur plusieurs sites pour effectuer les expérimentations (besoin d’un véhicule). Le ou la candidate sera amenée à travailler sur modèles murins immunocompétents, avec des échantillons de patients. Cepend
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Competences :
Compétences principales :
• Solide formation en cytométrie en flux et culture de cellules type macrophages ou microglie.
• Connaissances en immunologie et neuro-oncologie.
• Expérimentation animale requise de niveau 1 (manipulation de la souris, gavage, chirurgie).
• Des connaissances concernant le fonctionnement des systèmes métaboliques cérébraux ou du glioblastome seront appréciées.
• Compétences linguistiques : anglais lu parlé indispensable dans le groupe international.

Savoir-faire :
• Bonne maîtrise des techniques de cytométrie, de culture de cellules humaines, de microscopie, bonnes connaissances des flux métaboliques, analyses métabolomiques et transcriptomiques.
• S'adapter rapidement aux nouvelles méthodologies.
• Savoir utiliser les outils informatiques et les logiciels dédiés au traitement des données.

Savoir-être :
• Le ou la postdoctorante devra être motivé-e, rigoureux-se, doté-e d'un bon sens de l'organisation et capable d'autonomie.

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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