
Chercheur (H/F) en analyse de données sur les saveurs légères et lourdes avec le détecteur LHCb en mode
Référence : UMR9012-MARLOU-055
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 91405 ORSAY (France)
Partager la page
Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.
- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) De 3081 € à 3519 € bruts mensuels selon expérience € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Nous ouvrons à candidature un poste de CDD chercheur de 2 ans pour un postdoctorant doté d’une forte motivation afin de travailler sur l'analyse des données de saveurs légères et lourdes avec l’expérience LHCb en mode cible fixe. Le candidat travaillera sur l'analyse des données PbAr déjà collectées et à collecter jusqu'à la fin du Run 3, en se focalisant principalement sur l'analyse de la photoproduction des mésons vecteurs légers dans les collisions ultra-périphériques (UPC). Il participera également à la préparation de la prise de données Pb-gaz en 2025 et développera les lignes de déclenchement ainsi que les sélections software pour la physique des UPC. Le candidat réalisera des études de faisabilité pour les mesures de photoproduction de quarkonium. En fonction du profil du candidat, des mesures du flot elliptique des saveurs légères ou lourdes dans les collisions PbAr pourraient également être envisagées.
Le chercheur sera basé au sein du groupe LHCb de l'IJCLab (CNRS/IN2P3) à Orsay, en France, situé sur le campus de l'Université Paris-Saclay. Des déplacements fréquents au CERN sont à prévoir. Le candidat devra assurer des périodes de prise de données et sera encouragé à participer aux tâches de service pour le groupe de travail « Ions et cible fixe » de LHCb. Le poste est financé pour une durée de deux ans et pourra être pourvu dès juin 2025, et au plus tard en septembre 2025.
Activités :
Le détecteur LHCb, grâce à son système de gaz SMOG2 [1], offre une capacité unique au LHC pour réaliser des collisions en mode cible fixe pH, pA et AA à des énergies dans le centre de masse allant de 69 à 115 GeV. Les motivations physiques pour l’étude des collisions en mode cible fixe au LHC sont passées en revue dans la référence [2]. Ce projet concerne l’analyse des données cible fixe de LHCb, en se focalisant principalement sur les collisions PbAr. Grâce au boost entre le référentiel du centre de masse et le référentiel du laboratoire, la région des rapidités arrière est accessible par le détecteur LHCb, permettant ainsi l’étude de la structure nucléaire à grand Bjorken-x, dans une région complémentaire à celle explorée par les collisionneurs. De plus, l'utilisation de systèmes de collisions asymétriques permet des études en fonction de la taille du système et de la structure nucléaire. Un outil expérimental particulièrement adapté pour de telles études est la production de mésons vecteurs dans les collisions ultraperiphériques d’ions lourds [3]. Dans ces collisions, les noyaux sont séparés par des paramètres d’impact plus grands que la somme de leurs rayons, ce qui entraîne une suppression forte des interactions hadroniques.
Dans ce projet, nous proposons de réaliser la première mesure exploratoire de mésons vecteurs dans les données UPC PbAr déjà collectées en mode cible par LHCb, en commençant par le méson vecteur 𝞀0, abondamment produit. Le projet se concentrera ensuite sur le dével
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
Les candidats doivent posséder un diplôme de doctorat en physique subatomique ou dans un domaine proche. Un bon niveau en programmation informatique est attendu. En particulier, de l’expérience en simulation et analyse de données au sein d’une grande collaboration internationale sera considérée comme un plus. Les candidats éligibles doivent être capables de communiquer en anglais scientifique. Le CNRS est un employeur garantissant l’égalité des chances.
Le poste est pour une durée de 2 ans (financement ANR). Pour être éligible, un candidat doit avoir obtenu sa thèse à la date de démarrage du contrat et doit avoir moins de 2 ans d’expérience après l’obtention du diplôme de doctorat.
Contraintes et risques :
De fréquents déplacements au CERN en Suisse sont attendus. Le/la postdoctorant/e devra aussi voyager fréquemment à l’étranger pour présenter son travail en conférences internationales. Du travail de nuit ou durant les week-ends est attendu durant les périodes de prises de données (2 à 3 semaines par an).
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
-
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
-
Vacant
-
Chercheuse / Chercheur