
Chercheur ou chercheuse postdoctoral/e en science politique 18 mois H/F -ANR PARLAF : Députés en Afriqu
Référence : UMR8026-EMMBOU-002
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 59024 LILLE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels entre 3021,50€ et 3451,50€ pour un chercheur débutant € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Résumé du projet :
Que sait-on des Parlements en Afrique en dehors de leur image souvent dépréciée ? Objet canonique de la science politique et institution centrale de la démocratie représentative, les politistes spécialistes du continent africain s’y sont étonnamment peu intéressés (Ambasa et al. 2022, Mède et Perez 2022). Lorsque c’est le cas, les Parlements africains sont le plus souvent envisagés comme une variable explicative des processus de démocratisation ou de « faillite » des régimes, ou bien encore comme un indicateur de la « performance institutionnelle ». Contrairement à la riche littérature disponible sur d’autres espaces géographiques (Rozenberg et Thiers 2018, Martin et al. 2014, Crewe et al. 2022), et à de rares exceptions (Boutaleb et Ferrié 2008, Mattes et Mozaffar 2011, Mède et Perez 2022, et la riche littérature sur les quotas de genre, Bauer 2012), les travaux existants ont peu investigué l’étude des acteurs parlementaires, leurs profils et leurs pratiques concrètes, singulièrement en Afrique francophone. Le projet PARLAF entend combler ces lacunes en tenant ensemble deux questions : qui sont les députés africain·es, et comment investissent-ils et elles leur fonction ?
Pour ce faire, il se nourrit et fait dialoguer plusieurs sous-champs souvent cloisonnés : études parlementaires, sociologie politique des institutions, sociologie du travail et études aréales. D’une part, l’équipe PARLAF entend replacer l’institution parlementaire via l’analyse de ses acteurs au coeur de l’étude du politique en Afrique afin d’interroger à nouveau frais les processus d’institutionnalisation parlementaire, de démocratisation du personnel politique, ou encore les rôles parlementaire et travail politique au concret. D’autre part, l’équipe souhaite décentrer les études parlementaires et la sociologie politique du métier d’élu majoritairement développées à partir de terrains occidentaux, pour mieux interroger en Afrique les contours et la dimension heuristique de la notion de profession politique (Gaxie 1973, Offerlé 1999). Sur le plan méthodologique et empirique, le projet développe des méthodes mixtes (statistiques, prosopographiques et ethnographiques), et compare quatre pays rarement étudiés ensemble : Maroc, Tunisie, Sénégal, Côte d’Ivoire.
Concrètement, deux axes de recherche sont développés. Il s’agit d’abord de construire une prosopographie des députés élu·es depuis les indépendances, et ce à partir d’un travail de collecte d’archives et de sources imprimées. Il s’agit ensuite d’étudier les rôles et les activités parlementaires, à partir d’entretiens et d’observations.
Le contrat postdoctoral de 18 mois est rattaché au laboratoire CERAPS (UMR CNRS 8026) et à l'Université de Lille. Il s'inscrit dans le cadre du projet ANR PARLAF dirigé par Emmanuelle Bouilly (PR en science politique, CERAPS, Université de Lille) et conduit par une équipe internationale.
La personne recrutée co
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
* Doctorat en science politique ou, secondairement en sociologie, en anthropologie ou en histoire, ou diplôme universitaire équivalent.
• Des connaissances solides de la littérature scientifique en lien avec la thématique et les activités du projet PARLAF : élites, profession politique, institutions politiques, parlementarisme, prosopographie et méthodes mixtes.
• Une expérience significative des enquêtes de terrain en Afrique, et préférablement en Côte d’Ivoire ; expérience attestée par au moins une publication dans une revue à comité de lecture.
• Une bonne connaissance du système politique et électoral de la Côte d’Ivoire.
• La maîtrise des méthodes qualitatives, et/ou du travail d’archives, et/ou de la prosopographie.
• Des compétences linguistiques : la maîtrise du français et de l’anglais en vue de présenter les résultats de la recherche postdoctorale dans des congrès scientifiques et de publier des articles dans des revues académiques. De préférence, la maîtrise d’une des langues parlées en Côte d’Ivoire afin de réaliser en autonomie les enquêtes de terrain.
• La démonstration des compétences suivantes : qualité rédactionnelle et analytique ; autonomie et capacité organisationnelle ; capacité à apprendre et à développer ses
compétences ; adaptabilité et prise d’initiatives ; capacité à travailler dans le respect des règles et procédures ; capacité à travailler en équipe sur un projet comparatiste.
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur