
Chercheur postdoctoral : Caractérisation haute tension et vieillissement électrique de structures lamin
Référence : UMR5213-DELDAL-030
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 31062 TOULOUSE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Entre 2991€ et 4345€ brut mensuel selon expérience € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
L'objectif de ce post-doctorat est d'étudier les propriétés électriques intrinsèques des matériaux isolants preg en FR4 sous haute tension DC et AC. Ensuite, d'évaluer le vieillissement électrique de structures laminées FR4/Cu, dans le cadre d'un assemblage PCB représentatif, lors d'essais de vieillissement électrique accéléré sous des conditions de contrainte de tension combinées (E, f, forme d'onde, polarité…) afin d'identifier les mécanismes de dégradation électrique sous-jacents. Enfin, sur la base des résultats de vieillissement, de spécifier les solutions de conception des PCB capables de répondre aux futures exigences de contrainte des dispositifs de puissance WBG.
La conversion d’énergie électrique en électronique de puissance est une technologie clé pour réussir la transition énergétique et réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Elle est au cœur de la transformation de notre société avec, entre autres comme défis, l'essor de l'électrification dans les transports et dans les habitations, ainsi que l'augmentation de la part électrique dans la production d'énergie décarbonée (solaire, éolienne, nucléaire). Cependant, lors de la conversion d'énergie AC/DC, une partie de l'énergie est inexorablement perdue. Pour améliorer le rendement, la future génération de convertisseurs de puissance intégrera des composants à large bande interdite (WBG), tels que le nitrure de gallium (GaN) ou le carbure de silicium (SiC), qui offrent des pertes plus faibles, des fréquences de commutation plus élevées, des températures de fonctionnement plus élevées, une robustesse dans les environnements difficiles et des tensions de claquage élevées. Le déploiement du SiC (MOSFET 3 kV [1]) et du GaN (futur JFET 1,2 kV [2, 3]) permettra ainsi de réduire massivement les émissions de GES [4]. Par exemple, les technologies de conversion à base de GaN pourraient à elles seules permettre des économies mondiales de plusieurs milliards de tonnes de GES au cours des 15 prochaines années (par exemple, 1 milliard de tonnes aux États-Unis et en Inde seulement) [4]. Les dispositifs de puissance SiC et GaN offrent des pertes par commutation inférieures à celles du silicium (Si), des fréquences de commutation plus élevées (10 kHz) et une densité de puissance plus élevée, et ils permettent des réductions globales du coût, du poids et de la taille des systèmes [5]. De plus, ils peuvent commuter à des vitesses dV/dt de 100 V/ns ou plus, ce qui réduit considérablement les pertes par commutation. Pour profiter pleinement du potentiel de vitesse de commutation des dispositifs GaN ou SiC, leur assemblage (packaging) doit avoir des interconnexions de très faible inductance parasite (1 nH) [6-8]. Par conséquent, les nouvelles approches de packaging, telles que l'intégration des dispositifs de puissance dans des boîtiers en circuits imprimés (PCB : printed circuit board) laminés en multicouches (PCB-embedded)
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Profil recherché
Competences :
Un doctorat en génie électrique et une expérience dans le domaine des matériaux diélectriques/isolants ou de l'ingénierie des hautes tensions sont requis pour ce poste. Le caractère expérimental fort de ce projet nécessitera la compréhension et la réalisation de nombreuses expériences et caractérisations. Le/la postdoctorant.e s'inscrira dans un projet multidisciplinaire : curiosité et ouverture d'esprit envers les sciences des matériaux et leurs applications en ingénierie sont indispensables. Un niveau d'anglais courant (C1, C2) est requis pour favoriser la diffusion scientifique.
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur