
Chercheur/Chercheuse en Imagerie passive basse fréquence : Suivi passif de l’état de santé de structure
Référence : UMR7031-SANGUE-054
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 13453 MARSEILLE 13 (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Entre 3081.33 et 4291.70€ brut par mois selon expériences € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Le travail portera sur le suivi passif de l’état de santé de structures immergées en fluide lourd en poursuivant le développement des méthodes « Modal Strain Energy » et « Matched Field Processing » pour détecter et localiser un potentiel défaut en condition opérationnelle en fluide lourd.
Ce travail comporte des développements numériques et expérimentaux, et sera réalisé en collaboration avec des chercheurs et chercheuses du LMA des équipes « Ondes et Imagerie » et « Sons », et du laboratoire LISM du CEA Cadarache.
Ce projet de recherche s’inscrit dans la continuité de précédents travaux de thèse (soutenue au LMA en Décembre 2024) portant sur l’ «Imagerie passive basse fréquence ». Ces travaux font suite à plusieurs études sur le sujet (thèses, stages et contrats) sur une période de plus d’une dizaine d’années.
Activités :
Contexte général :
En vue du suivi de l’état de santé structurelle de cuves de réacteurs nucléaires, l’objectif global de ces travaux vise à développer des méthodes de détection et localisation passives de propriétés mécaniques d’une structure à partir des vibrations issues du bruit ambiant dans le réacteur. Les sources de bruit dans le réacteur peuvent être d’origines diverses. Étant donné la méconnaissance ou la difficulté pour déterminer la nature du bruit ambiant dans le réacteur (spectre, distributions spatiale et temporelle, niveaux), l’approche consiste à développer des méthodes passives en déterminant leurs conditions d’emploi mais ne se référant pas à une configuration particulière avec un spectre de bruit particulier.
Les travaux effectués jusqu’à présent se sont concentrés sur le développement de méthodes de monitoring de structures pour deux types de bruit ambiant : bruit d’origine acoustique et bruit d’origine mécanique/vibratoire. Deux méthodologies de suivi de l’état de santé d’une structure à partir d’une analyse modale expérimentale de la structure ont été proposées :
- la détection et localisation d’un potentiel défaut par la méthode de Modal Strain Energy (MSE) à partir de l’analyse des déformées modales issues de l’identification modale,
- ou alternativement la détection et localisation d’un potentiel défaut par la méthode de Matched Field Processing (MFP) à partir de la reconstruction d’un modèle de réponse de la structure inspectée à partir des paramètres modaux prédits par identification modale.
Les approches ont été testées en fluide léger en analysant de façon découplée un bruit ambiant aléatoire issu de sources mécaniques puis acoustiques.
L’objectif est de poursuivre ces travaux sur le développement des méthodes « Modal Strain energy » (MSE) et « Matched Field Processing » (MFP pour détecter et localiser un potentiel défaut sur plusieurs géométries de structures en fluide lourd et pour des configurations de sources aléatoires non connues se rapprochant davantage des conditions opérationnelles. Les travaux prévus ont vocation à faire l
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
- Thèse de doctorat en acoustique, mécanique
- Compétences en Vibro-acoustique, traitement du signal, traitement d’antenne
- Compétence et intérêt pour mener des expériences en milieu contrôlé (expériences en cuve)
- Connaissance de Matlab ou Python requise
- Connaissance d’un logiciel de simulation numérique tel que Comsol Multiphysics serait également appréciée
- Excellente maîtrise de l'anglais
- Capacité à travailler en équipe et esprit d'initiative
Contraintes et risques :
Le candidat ou la candidate sera amené(e) à se déplacer sur le site du CEA Cadarache sur plusieurs jours pour mettre en œuvre et mener des expérimentations dans une des cuves du CEA.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur