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Contrat doctoral : « Modélisation de l'évolution morphologique des surfaces minérales au cours de la (b

Référence : UMR5275-FABCAR-089

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 38058 ST MARTIN D HERES (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération brute est d'un minimum de 2135,00 € mensuel € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
L’Institut des Sciences de la Terre (ISTerre, UMR 5275) recherche une personne créative, qualifiée et motivée pour conduire un projet de thèse interdisciplinaire, à l'interface des sciences de la Terre, de la microbiologie et de la chimie physique.
La recherche de possibles traces de vie passée dans les archives géologiques terrestres ou au sein d’échantillons collectés en surface d’autres planètes nécessite de définir de façon univoque les empreintes associées aux interactions minéral-microorganismes. Aujourd'hui, la définition des empreintes microtopographiques associées à la dissolution induite par les microorganismes se limite au concept trompeur de dépressions ressemblant par la taille, la forme et la distribution à des bactéries. Dans le présent projet de thèse, nous proposons de revoir ce concept en adoptant une perspective de modélisation théorique indépendante. En nous appuyant sur nos développements numériques récents, nous suggérons de simuler l'évolution morphologique d'une surface minérale sur la base d'une approche stochastique dans laquelle la libération d'un atome est rapportée à la probabilité de rupture des liaisons qui le relient à la surface. Des modèles morphologiques distincts peuvent être anticipés lorsque des biomolécules sont impliquées. Pour tester cette hypothèse, le travail consistera à (i) développer des codes probabilistes de dissolution à l’échelle atomique pour simuler l'hydrolyse de diverses structures minérales ; (ii) effectuer des tests de sensibilité pour explorer l'impact de différents réactifs ; et (iii) définir des descripteurs invariants à même de relier les résultats des simulations aux paramètres d'entrée. Des comparaisons avec des observations de surfaces minérales ayant réagi expérimentalement (données en grande partie déjà existantes) seront finalement effectuées pour ouvrir la voie à la définition de biosignatures de l'altération minérale reposant sur une base théorique, d’intérêt pour l'astrobiologie et/ou la détection d’empreintes de vie sur Terre en environnements extrêmes.
Contexte :
Le Centre national de la recherche scientifique est une institution de recherche parmi les plus importantes au monde. Pour relever les grands défis présents et à venir, ses scientifiques explorent le vivant, la matière, l'Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Internationalement reconnu pour l'excellence de ses travaux scientifiques, le CNRS est une référence aussi bien dans l'univers de la recherche et développement que pour le grand public.
Le travail s’effectuera dans le contexte du projet ERC Mobidic (2021-2026; cf. https://cordis.europa.eu/project/id/101001275).
La thèse sera codirigée par Damien Daval (ISTerre, Grenoble) et Philippe Ackerer (Institut Terre et Environnement de Strasbourg) et réalisée en collaboration avec Karim Benzerara (Institut de Minéralogie, de Physique des Matériaux et de Cosmochimie (IMPMC), Paris). Les tra
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
Plusieurs séjours réguliers pris en charge financièrement par le projet sont à prévoir dans les laboratoires impliqués dans la codirection de la thèse.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le candidat recherché pourra faire valoir un diplôme de master et / ou ingénieur et posséder des connaissances en méthodes numériques (modélisation stochastique, méthode des éléments finis), en statistiques et/ou en cinétique et thermodynamique chimiques.
    Une bonne maîtrise de la communication orale et écrite en anglais est également requise.
    Une bonne appétence pour l’informatique (logiciels de simulation et/ou de statistique, bureautique) est souhaitée.
    Les candidatures doivent inclure un CV et une lettre de motivation, ainsi que les coordonnées d'au moins deux référents dans le domaine académique / universitaire. Elles devront être postées en répondant à l'offre correspondante sur https://emploi.cnrs.fr/Offres.aspx.
    Les candidatures seront examinées jusqu'à ce que le poste soit pourvu. La date de démarrage de la thèse est souhaitée pour le début du mois de septembre 2024.

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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