
Contrat doctoral : évolution des paysages guyanais et paléo-environnements au Pléistocène supérieur : c
Référence : UMR5275-FABCAR-115
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 38058 ST MARTIN D HERES (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
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Nature du contrat
CDD de 3 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Le plateau des Guyanes, situé dans la partie nord de l’Amazonie près de l’équateur, constitue un vaste territoire d’environ 2.5 millions de km2, abritant aujourd’hui une remarquable diversité taxonomique au sein de ses écosystèmes terrestres et aquatiques. Cependant, les connaissances sur la biodiversité passée de cette région, notamment en Guyane française, restent très fragmentaires, y compris pour des périodes relativement récentes comme le Pléistocène supérieur et l’Holocène. Cette lacune s’étend également à la reconstitution des paléo-environnements et à la dynamique géomorphologique, dont les mécanismes et la chronologie demeurent largement spéculatifs. Or, ces informations sont essentielles pour retracer l’évolution de la paléo-biodiversité, ainsi que les modalités de dispersion et d’installation des populations humaines au cours du Pléistocène-Holocène sur le plateau des Guyanes, en relation avec les paléo-paysages et les conditions environnementales existantes.
Les objectifs du projet doctoral sont de reconstruire les paléo-paysages et le contexte géomorphologique sous-jacents à l'évolution des écosystèmes dans le nord de la Guyane française, au cours du Pléistocène supérieur (125-12 ka) et de l'Holocène inférieur (12-8 ka). Le projet s’organise autour de deux axes complémentaires : (1) Le premier axe vise à reconstituer la dynamique des formations littorales (principalement les régions de Matiti et de la Coswine) au cours du Pléistocène, afin de retracer l’évolution du trait de côte en réponse aux fluctuations du niveau marin et de l’influence du panache sédimentaire de l’Amazone. Cette approche combine plusieurs méthodes : la cartographie et l’analyse des dépôts littoraux le long de la plaine côtière guyanaise (nature, provenance, datation), l’évaluation des taux d’érosion des côtes rocheuses, et l’exploration de l’enregistrement de la biodiversité passée (ADN environnemental) préservée dans les sédiments.
(2) Le second axe se concentre sur l’évolution géomorphologique du fleuve Maroni et de ses affluents au cours du Pléistocène, avec pour objectif de quantifier la dynamique fluviale et la production de sédiments alluviaux sur le long terme. Les archives sédimentaires de ces systèmes – partiellement cartographiées pour le Maroni – révèlent une histoire complexe, dont les mécanismes, les facteurs de contrôle et la chronologie restent à élucider. Trois questions clés structurent cet axe : (1) l’origine et la distribution des plateaux alluviaux perchés, parfois situés à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du réseau actuel ; (2) les processus responsables de l’étagement des terrasses fluviales le long du Maroni ; et (3) les liens stratigraphiques et possiblement co-génétiques entre les dépôts alluviaux et le socle altéré.
Le projet de doctorat fournira un cadre géomorphologique et chronologique pour la reconstruction des conditions paléo-environnementales dans
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur