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Contrat doctoral (H/F): couplage des spectroscopies de photoémission et de photoluminescence pour le dé

Référence : UMR8180-MATFRE-006

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 78035 VERSAILLES (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Afin d'accélérer encore la transition énergétique, l’énergie photovoltaïque est devenue un élément essentiel du mix énergétique français. Réaliser des dispositifs photovoltaïques qui exploitent tout le potentiel des matériaux actifs requiert une connaissance approfondie des mécanismes mis en jeu lors de leur fonctionnement. Pour extraire les charges créées par l'absorption de la lumière dans les couches actives, l'ajout de couches fonctionnelles organiques ou inorganiques (ETL, HTL, TCO, etc.) est nécessaire. Les interfaces entre ces matériaux aux propriétés très différentes sont des sources potentielles de dégradation des performances de la cellule solaire qu'il convient de maîtriser. En complément de l’étude des réactions chimiques potentielles, l’ingénierie chimique et électronique permettra d’optimiser chaque matériau fonctionnel et chacune de ses interfaces. Les pertes par la recombinaison non-radiative des électrons et des trous via des défauts d'interface ou par des problèmes d'alignement des bandes d'énergie de part et d'autre des interfaces seront particulièrement étudiées. La thèse proposée vise donc à développer une nouvelle stratégie de sondes expérimentales couplées (photoémission et photoluminescence) pour étudier les propriétés optoélectroniques d'absorbeurs lors du fonctionnement de la cellule solaire. Cette méthodologie sera développée sur des technologies à base de semiconducteurs (III-V, silicium) avant d’être étendue aux absorbeurs pérovskites halogénées de nouvelle génération, réputés moins stables. La difficulté de cette approche réside principalement dans le suivi des propriétés physique (travail de sortie, densité de défauts, etc.), chimique (stœchiométrie, états d'oxydation, etc.) et électronique de ces interfaces sous excitation lumineuse ou sous polarisation. Une approche d'analyse dédiée, dite "operando", est nécessaire et devra être développée pour élucider la dynamique et la chimie du transfert de charge aux interfaces.
Contexte :
Financé par le PEPR TASE MINOTAURE, le projet de thèse se déroulera principalement à l'Institut Lavoisier de Versailles (ILV) et à l'Institut Photovoltaïque d'Île de France (UMR IPVF). Les travaux envisagés viendront renforcer le consortium existant au sein du PEPR sur le développement de méthodes operando pour l'analyse des propriétés fondamentales des interfaces dans les dispositifs photovoltaïques émergents. Un accès aux plateformes expérimentales de ce réseau de recherche qui comprend des laboratoires situés sur les campus de Paris-Saclay (GeePs), de Nantes (IMN) et de Grenoble (CEA-LITEN) pourra être mis à profit.
Le couplage de la spectroscopie de photoémission X et UV (XPS/UPS) avec des méthodes de caractérisation par photoluminescence (PL) sera développé à l’ILV. Il permettra d’étudier les propriétés optoélectroniques en fonction de la chimie en surface et aux interfaces du dispositif. L’analyse quantitative de la
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
Les travaux de thèse s’inscrivent dans le cadre d’un PEPR impliquant plusieurs partenaires. Des déplacements entre l’ILV situé sur le campus des Sciences à Versailles et l’IPVF sur le plateau de Saclay sont à prévoir. Le développement du système de couplage à l’ILV requiert la manipulation de systèmes ultravides et laser. L’intégration dans l'IPVF, institut scientifique de pointe sur les nouvelles technologies photovoltaïques, nécessitera des manipulations en salle blanche pour la fabrication et les mesures des échantillons et dispositifs. Enfin, l'accès aux expériences synchrotron est soumis à l’acceptation des propositions par un comité scientifique d’experts ce qui peut présenter un risque. Néanmoins, l'expérience des équipes sur ces grandes installations devrait offrir une chance raisonnable de succès sur la durée du projet doctoral.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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