
Doctorant - Comportement des surfaces de matériaux sous bombardement électronique à température cryogén
Référence : UMR9012-MARJOU-022
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 91405 ORSAY (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Sujet : Comportement des surfaces métalliques et supraconductrices sous bombardement électronique à très basse température : implications pour les accélérateurs de particules
Les accélérateurs de particules modernes, tels que le Large Hadron Collider (LHC) au CERN, utilisent des technologies cryogéniques pour améliorer leurs performances. Cependant, le bombardement électronique des surfaces métalliques peut entraîner des phénomènes complexes, tels que l'émission secondaire d'électrons, la désorption de gaz, et des modifications de la structure de surface, qui demeurent mal connues à très basse température. Ces effets peuvent influencer de manière significative les performances et la durée de vie des composants des accélérateurs.
Par ailleurs, les matériaux supraconducteurs tels que le niobium (Nb) et le nitrure de niobium (NbN) jouent un rôle clé dans de nombreuses applications technologiques, en particulier dans les cavités accélératrices supraconductrices. L'interaction des électrons avec ces matériaux, en particulier via l'émission d'électrons secondaires, constitue un phénomène critique qui peut affecter les performances des dispositifs. Comprendre comment ces émissions varient en fonction de la température est essentiel pour optimiser l'utilisation des matériaux supraconducteurs dans des conditions variées.
Cette étude portera donc sur l'analyse des propriétés microstructurales et physiques de ces matériaux, avec un accent particulier sur leur comportement sous bombardement électronique à différentes températures.
Objectifs de la thèse :
1. Étudier expérimentalement le comportement des surfaces métalliques et supraconductrices (par exemple, cuivre, niobium, couches minces de nitrure de niobium ou de FeSe) sous bombardement électronique à température ambiante et températures cryogéniques (10 K).
2. Caractériser l'émission d'électrons secondaires en fonction de la température et de l'énergie des électrons incidents.
3. Analyser les modifications de la structure de surface et de la composition chimique résultant du bombardement électronique en fonction de la température.
Méthodologie :
- Utilisation d'un bâti multitechnique sous ultra-vide équipé d’un canon à électrons couplé à l’analyse XPS ;
- Mesure de l'émission d'électrons secondaires ;
- Caractérisation des surfaces par microscopie électronique à balayage (MEB) et spectroscopie de photoélectrons X (XPS).
Contexte :
Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie est un laboratoire de physique des deux infinis sous tutelle du CNRS, de l'université Paris-Saclay et de l'université de Paris, né en 2020 de la fusion des cinq UMR situées sur le campus universitaire d'Orsay : le Centre de sciences nucléaires et de sciences de la matière (CSNSM), le laboratoire d'Imagerie et modélisation en neurobiologie et cancérologie (IMNC), l'Institut de physique nucléaire d'Orsay (IPNO), le Laboratoire de l'accélérateur linéa
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
La thèse sera rattachée à l’école doctorale PHENIICS
De courts déplacements en France et à l'étranger sont à prévoir.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur