Doctorant / Doctorante en biologie évolutive (H/F)

Référence : UMR5175-TIMJAN-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 34293 MONTPELLIER (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2300,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
L’étude de la sélection sexuelle est devenue l’un des domaines les plus influents, mais aussi les plus débattus, de la biologie évolutive, en grande partie en raison des discussions en cours sur son importance chez les deux sexes. La théorie classique postule que, généralement, les males, mais pas les femelles, entrent en compétition pour l’accès aux partenaires sexuels. Jusqu’à aujourd’hui, cette perspective centrée sur les mâles a contribué à un important biais de publication en faveur d’études portant sur les mâles, et ce malgré un nombre croissant d’études montrant que la sélection sexuelle peut également agir chez les femelles.

Ce projet de doctorat vise à favoriser un changement de paradigme dans le domaine en apportant de nouvelles perspectives sur la manière dont la sélection sexuelle agit chez les femelles et sur ses conséquences évolutives. Le/la candidat·e adoptera une approche multidimensionnelle, combinant génétique quantitative, évolution expérimentale et méta-analyse, afin d’explorer le potentiel de la sélection sexuelle chez les femelles, aux échelles micro- et macroévolutives.

En utilisant le ver de farine (Tribolium castaneum) comme organisme modèle, le/la candidat·e testera expérimentalement l’hypothèse selon laquelle la sélection sexuelle chez les femelles favorise l’évolution des traits reproducteurs féminins. Par ailleurs, le projet adoptera une approche comparative afin d’évaluer dans quelle mesure la sélection sexuelle chez les femelles peut prédire l’évolution des traits sexuels et des traits d’histoire de vie chez les animaux.

La personne sera responsable de la collecte des données, des analyses statistiques, de la rédaction des manuscrits et de la présentation des résultats lors de conférences internationales. Les principales tâches incluent :

- Mettre en place des expériences de reproduction contrôlée afin de quantifier la matrice de variance-covariance génétique des traits reproducteurs féminins sous différents ratios de sexes;

- Mener une expérience d’évolution expérimentale et réaliser des tests phénotypiques pour étudier l’évolution en temps réel des traits reproducteurs féminins;

- Réaliser une méta-analyse sur les bénéfices de la polyandrie et son lien avec l’évolution des traits sexuels féminins à travers l’arbre du vivant des animaux.

La personne co-encadrera également, aux côtés de Tim Janicke, des étudiant·e·s de Master impliqué·e·s dans les projets.
Contexte :
La personne rejoindra une équipe de recherche stimulante et collaborative travaillant sur divers aspects de la biologie de la reproduction, de la spéciation et de l’adaptation locale, avec de nombreuses opportunités de collaborations externes. La personne sera rattachée à l’équipe « Génétique et Écologie Évolutive » du Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (CEFE) à Montpellier, en France. Montpellier offre un environnement scientifique dynamique pour les biologistes de
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
La langue de travail sera l’anglais, bien qu’une connaissance du français soit utile pour la vie quotidienne.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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