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Doctorant en catalyse hétérogène (H/F) : Développement de nouveaux catalyseurs pour la décomposition th

Référence : UMR8181-AXELOF0-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 59655 VILLENEUVE D ASCQ (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Lors de la COP28 (Dubaï, 2023), l’ensemble des acteurs internationaux ont appelé pour la première fois à une transition impliquant l’abandon progressif des énergies fossiles. Lors de cet évènement, les armateurs internationaux se sont également unit pour accélérer la décarbonation du secteur du transport maritime responsable d’environ 3% des émissions de gaz à effet de serre. Pour y parvenir, la production d’hydrogène à partir de sources renouvelables associée à sa distribution directe semble idéale. Cependant, le stockage, le transport de l’hydrogène et son utilisation pour la mobilité lourde longue distance restent très complexes et couteux. Sa faible densité énergétique volumétrique (9.9 MJ/m3) et le faible point d'ébullition de l'hydrogène (-253°C) nécessitent à la fois des pressions élevées et des températures basses pour un stockage et un transport réalisable. De plus, l’hydrogène a tendance à endommager les matériaux métalliques (corrosion, perméation et fragilisation) entraînant d’important risques de fuites et d’explosions. Le stockage de l'énergie de l'hydrogène dans les liaisons chimiques de composés transporteurs comme le méthanol, l’ammoniac, ou les LOHC (liquid organic hydrogen carrier) est proposé comme solution pour faciliter le transport et l'utilisation de l'hydrogène.
Parmi ces vecteurs, l'ammoniac se distingue par ses nombreux avantages tels que son processus de liquéfaction moins énergivore et coûteux et son potentiel pour une économie basée sur des infrastructures existantes et sa possible utilisation comme carburant décarboné pour le transport maritime. De plus, l'ammoniac présente une densité volumétrique en hydrogène supérieure à celle de l'hydrogène comprimé et liquéfié (108 vs 70.8 kgH2/m3). Cependant, sa décomposition pour produire de l'hydrogène nécessite des températures élevées et est limitée par la cinétique de réaction. L’enjeu consiste à décomposer le NH3, soit de manière totale afin de récupérer l’hydrogène pour d’autres usages, soit de manière partielle pour améliorer les propriétés de combustion de l’ammoniac.
Au cours des deux dernières décennies, de nombreux catalyseurs, principalement métalliques comme le Ru et le Ni ont été testés pour catalyser la décomposition de NH3 à basse température, le ruthénium se démarque par sa performance supérieure mais son coût très élevé et sa rareté limitent son utilisation industrielle. Cette thèse vise à relever le défi de l'utilisation industrielle de l'ammoniac comme vecteur d’hydrogène et combustible alternatif propre, en se concentrant sur le développement de catalyseurs économiquement viables et performants pour sa décomposition à basse température. D’une part, une alternative au catalyseur pour la décomposition totale d’ammoniac sera recherchée notamment par la synthèse, caractérisation et test de catalyseurs monométalliques non nobles, les systèmes bimétalliques et les phases actives à base d'amid
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
Le doctorant sera inscrit à l’Université de Lille, dans l’école doctorale « Science de la Matière, du Rayonnement et de l'Environnement » (ED SMRE - 104), spécialité « Chimie theorique, physique, analytique (DS4) »
Le poste est susceptible d’être situé dans une « zone à régime restrictif » au sens de l’article R. 413-5-1 du code pénal. Si tel est le cas, la nomination et/ou l’affectation ne pourront intervenir qu’après autorisation d’accès délivrée par le chef d’établissement, conformément aux dispositions de l’article 20-4 du décret n°84-431 du 6 juin 1984.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Titulaire d’un master ou école d’ingénieur dans le domaine de la chimie et/ou des matériaux et/ou de la catalyse hétérogène, motivé(e) sérieux(se), méthodique et intéressé(e) par des travaux de recherche appliquée.
    Connaissances linguistiques : Bonne maîtrise de l’anglais indispensable
    Autre qualification : Une expérience de quelques techniques de caractérisation serait un plus.
    Documents à fournir: CV, letter de motivation, copie de pièce d’identité, copie du diplome ou du certificate d’études, relevés des notes.

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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