Doctorant en compatibilité électromagnétique (H/F)

Référence : UPR8001-ALEBOY-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 31031 TOULOUSE (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Développement de méthodes d’essais pour l’analyse et l’évaluation des risques liés aux perturbations électromagnétiques au niveau des circuits intégrés :

Contexte et problématique

Le secteur du transport connait ces dernières années des transformations majeures liées à des évolutions technologiques qui conduisent à des véhicules plus électrifiés et plus autonomes. Dans un tel contexte, les enjeux de la CEM deviennent encore plus essentiels pour prévenir tout risque de dysfonctionnement lié aux perturbations électromagnétiques (EM) et garantir la sûreté de fonctionnement des utilisateurs. La complexité grandissante des environnements (EM) conjuguée aux besoins croissants de la sûreté de fonctionnement des équipements électroniques embarqués (par exemple ceux dédiés aux applications automobiles, aéronautiques ou spatiales) rendent cruciales la question de l’évaluation du risque posé par les perturbations EM sur l’intégrité du fonctionnement des composants électroniques dans des conditions de fonctionnement réalistes.

L’approche conventionnelle de validation de la CEM suppose que le respect des limites CEM, vérifié par des méthodes de test standards, est suffisante pour garantir l’absence de risque de défaillances EM, même dans un scénario pire cas. Dans le cas des circuits intégrés (CI), cette approche repose notamment sur la caractérisation de l’immunité des CI aux perturbations RF (harmoniques) définies par le standard IEC 62132 [1]. Ces essais sont très généralement complétés par des essais d’immunité aux perturbations transitoires rapides, durant lesquels les CI sont soumis à des formes d’onde standards [2] [3]. Durant l’ensemble de ces tests, les CI fonctionnent dans des conditions nominales et dans des environnements maitrisés.

Pour différentes raisons, il est cependant permis de douter de la capacité d’une telle approche à évaluer le risque de dysfonctionnements liés aux perturbations EM pour des composants ou des systèmes électroniques critiques du point de vue de la sûreté de fonctionnement. En effet, les méthodes actuelles de test de la CEM ne prévoient pas nécessairement les conditions de fonctionnement réelles et leurs effets sur les circuits électroniques, comme les défaillances ou le vieillissement. Par exemple, l’immunité est rarement testée dans des conditions pouvant conduire à un dysfonctionnement (ex : haute température ou court-circuit d’une phase d’un bras d’onduleur). L’intégrité des mécanismes de détection de fautes est rarement évaluée en présence de perturbations électromagnétiques, ce qui peut pourtant dégrader la sûreté de fonctionnement. Par ailleurs, les perturbations appliquées pendant les essais sont définies par des formes d’onde simples qui restent éloignées de celles rencontrées dans les véritables environnements EM (par exemple, perturbations multifréquentielles, perturbations transitoires de forme arbitraire). En outre, les méthodes d’essais
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Profil recherché

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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