
Doctorant en matériaux céramiques réfractaires (H/F)
Référence : UMR7315-ELSTHU-001
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 87068 LIMOGES (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € bruts mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Caractérisation microstructurale multi-échelle de matériaux réfractaires par microscopie électronique et identification de leurs mécanismes de déformation
Les céramiques réfractaires sont des matériaux dédiés à la réalisation de revêtements pour les réacteurs industriels permettant de contenir et de traiter des matériaux en fusion (acier, aluminium, cuivre ou verre) ou des solides minéraux (clinker de ciment) à très haute température. Ce projet de thèse s’intéresse plus particulièrement à des matériaux réfractaires composites multiphasés utilisés au contact du clinker dans les fours tubulaires rotatifs de cimenterie : ils se composent d’une matrice magnésienne contenant des inclusions de spinelle (MgAl2O4) et/ou d’hercynite (FeAl2O4). Leur particularité principale provient de leur microstructure originale complexe puisqu’une microfissuration multi-échelle est la conséquence d’effets d’interdiffusion hétérogène d’espèces (Fe et Al) conjuguée à une croissance anormale d’agrégats sous l’effet de traitements thermiques particuliers. La présence de cette microfissuration est d’autant plus d’intérêt qu’elle contribue fortement à la résistance aux chocs thermiques de ces céramiques.
L’objectif de cette thèse est de mieux comprendre dans le cas de ces matériaux réfractaires composites multiphasés, dans quelle mesure la résistance aux chocs thermiques peut être optimisée grâce à la microstructure. Des observations par microscopie électronique couplée à la mesure de champs de déformations locales par corrélation d’images seront réalisées. Il s’agira notamment d’identifier les défauts structuraux (dislocations, maclage, microfissures, etc.) associés en particulier aux processus d’interdiffusion hétérogène et à la croissance cristalline durant les traitements thermiques.
Pour mieux comprendre les liens entre les processus physico-chimiques qui se produisent durant les traitements thermiques, la microstructure résultante et le comportement sous sollicitation mécanique, des observations par microscopie électronique sont, dans un premier temps, nécessaires pour identifier les défauts structuraux (dislocations, maclage, microfissures, etc.) associés en particulier aux processus de transitions de phases et à l’anisotropie d’expansion thermique. Afin de suivre les évolutions structurales et microstructurales et les modifications physico-chimiques, les techniques de caractérisation suivantes seront mises en œuvre au cours de cette thèse :
• la microscopie électronique en transmission haute résolution (METHR) afin de suivre les évolutions structurales
• la diffraction d'électrons rétrodiffusés (en anglais electron backscattered diffraction ou EBSD) permet de mesurer un champ d'orientations cristallographiques au sein de matériaux polycristallins. Il est ainsi possible de caractériser finement la microstructure d’agrégats réfractaires en révélant leur contour, leur orientation cristalline intrinsè
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur