Doctorant en microbiologie évolutive, paléomicrobiologie et biogéochimie H/F
Référence : UMR6249-SEBLAN-018
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 25030 BESANCON (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2300,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
"Microbiologie évolutive, paléomicrobiologie et biogéochimie".
Nous recherchons un·e doctorant·e hautement motivé·e pour :
1. Élucider les liens entre l’usage des métaux lourds et la résistance aux antibiotiques grâce à l’analyse métagénomique d’ADN environnemental ancien et moderne (carottes sédimentaires), en se concentrant sur :
• La détection et l’annotation des ARGs, HMRGs et éléments génétiques mobiles (MGEs).
• Le profilage taxonomique et l’étude des associations fonctionnelles entre gènes.
• L’analyse des séries temporelles de la dynamique des gènes de résistance.
2. Explorer l’histoire évolutive des gènes de résistance
• Analyses de séquences et phylogénies en lien avec l’exposition et le temps.
3. Identifier les facteurs qui déterminent la propagation de la résistance aux antibiotiques
• Appliquer des modèles de séries temporelles pour relier les épisodes historiques de pollution à l’émergence des ARGs.
• Identifier les configurations génétiques « à haut risque » encore présentes aujourd’hui.
Nous recherchons un·e candidat·e hautement motivé·e titulaire d’un Master en biologie moléculaire, bioinformatique, écologie microbienne, génomique environnementale ou dans un domaine connexe. Une formation combinant biologie moléculaire en laboratoire et compétences computationnelles serait idéale, mais les candidat·es disposant d’un solide profil dans l’un des deux domaines et désireux·ses de développer l’autre sont également encouragé·es à postuler. Le·la candidat·e devra être capable de s’intégrer dans des équipes multiculturelles, avoir un goût prononcé pour l’analyse de données, être autonome et savoir prendre des initiatives.
Compétences attendues :
• Expertise en biologie moléculaire : extraction d’ADN, protocoles métagénomiques et analyses de données associées (annotations taxonomiques et fonctionnelles).
• Maîtrise en bioinformatique : capacité à utiliser et développer du code en R, Python ou outils similaires.
• Bonne compréhension de l’écologie microbienne et de ses applications dans les cycles biogéochimiques.
• Compétences en communication : excellente maîtrise de l’anglais oral et écrit.
Contexte :
Les cycles biogéochimiques globaux, régulés par l’activité microbienne, sont essentiels à la santé de la planète. Les activités humaines — exploitation minière, processus industriels et usage d’antibiotiques — ont profondément modifié ces cycles, entraînant une pollution généralisée ainsi que l’émergence de gènes de résistance aux métaux lourds (HMRGs) et de gènes de résistance aux antibiotiques (ARGs). Ces mécanismes de résistance, souvent associés sur des éléments génétiques mobiles, menacent les écosystèmes et la santé humaine. Sans action, la résistance antimicrobienne pourrait causer jusqu’à 10 millions de décès par an d’ici 2050.
Ce projet, financé par l’ERC Paleo-MARE, s’appuie sur des archives paléoécologiques (ADN sédimentaire) pour étudier sur le long t
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur