Doctorant en Physique (H/F) sur le sujet "Trainées stellaires et distances photométriques avec les prem
Référence : UMR6533-JOHCOH-001
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 63178 AUBIERE (France)
Partager la page
Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.
- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Le sujet de thèse est proposé dans le cadre du démarrage des observations du ciel Sud par l'observatoire Vera C. Rubin, à l'été 2025. Son grand relevé, LSST (Legacy Survey of Space and Time, https://rubinobservatory.org/about), représentera au bout de 10 ans le jeu de données le plus large et le plus profond jamais assemblé. Parmi les sujets phares qu'il permettra de traiter, l'identification de l'énergie noire et de la matière sont un des puzzles les plus importants de la cosmologie moderne.
Or, récemment, les trainées stellaires, structures étendues par effet de marée à partir d'un système stellaire originel tel qu'un amas stellaire ou une galaxie satellite, sont apparues comme une sonde prometteuse pour sonder les sous-structures de matière noire de notre galaxie. Le travail de thèse portera sur l'observation des trainées connues et la découverte très probable de nouvelles trainées dans la première année, voire les deux premières années, de LSST. Le ou la candidate participera à la validation de la réduction des images, à l'extraction et à la compréhension du catalogue d'étoiles, ainsi qu'à la mise en place de méthodes d'extraction des trainées stellaires à partir de ces images et de ces catalogues.
Le deuxième sujet portera sur la validation, l'optimisation, et l'utilisation du code d'estimation de distance photométrique LePhare (https://lephare.readthedocs.io/en/latest/) sur les données de LSST. Ce sujet recoupe le premier car LePHARE se distingue d'autres codes en étant capable de discriminer entre étoiles et galaxies, ainsi que de fournir des informations physiques sur ces objets.
L'estimation des distances photométriques étant au coeur de presque toute la science de LSST, le candidat ou la candidate gagnera ainsi une expertise cruciale au sein d'un des projets observationnels phare de la cosmologie moderne. Il l'adossera à une participation à l'effort global pour découvrir la nature de la matière noire, actuellement une des énigmes majeures de la physique.
Contexte :
Le laboratoire de Physique de Clermont Auvergne (LPCA, https://lpca.in2p3.fr/), situé sur le campus des Cézeaux, est une unité mixte de recherche de l'université Clermont Auvergne et du CNRS, dont la tutelle principale est l'institut national de physique nucleaire et physique des particules (IN2P3). Les domaines de recherche en son sein porte sur la physique théorique, la physique des particules, la cosmologie, et la physique pour la santé et l'environnement. Il bénéficie d'une excellente notoriété, aussi bien nationale qu'internationale.
En particulier, le LPCA - via l'équipe LSST ZTF au sein de laquelle s'effectuera la thèse- est membre constructeur du projet Rubin. Ses membres participent aux collaborations scientifiques internationales DESC (https://lsstdesc.org/) et ZTF. La thèse s'effectuera au sein de DESC, en collaboration étroites avec les collègues du groupe de travail Matière Noire de DESC.
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
sans objet
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
-
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
-
Vacant
-
Chercheuse / Chercheur
