
Doctorant en Science des Matériaux - Comprendre les mécanismes de durcissement par solution solide dans
Référence : UMR5510-VERMAS-001
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 69621 VILLEURBANNE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels 2200,00 € brut mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Depuis l'âge du bronze, on sait qu’ajouter des éléments d’addition à un métal permet de le rendre plus dur : le bronze est un alliage de cuivre et d’étain. Le comportement mécanique de ce type d’alliages est contrôlé par des défauts nanométriques, appelés dislocations, qui sont les vecteurs de la déformation plastique dans les alliages métalliques. Dans de tels alliages, les atomes de soluté (l’étain dans le bronze) forment une solution solide aléatoire qui fait obstacle au mouvement des dislocations, ce qui conduit à augmenter la limite élastique de l’alliage sans compromettre sa ductilité.
De nos jours, ces alliages à durcissement par solution solide sont largement utilisés dans un grand nombre d’applications dans les domaines de l’énergie (aciers austénitiques, alliages FeNi…) et du transport (alliages d’aluminium et de magnésium) et sont ainsi au coeur de la transition énergétique. Le mécanisme de durcissement par solution solide est particulièrement mis à profit dans le développement récent des alliages à haute entropie qui sont constitués de plusieurs éléments en quantité comparable (par exemple l’alliage Fe20Cr20Ni20Co20Mn20). Malgré l’origine millénaire des alliages à durcissement solide, les interactions entre les dislocations et la solution solide aléatoire se déroulent à l’échelle nanométrique et restent encore mal comprises à ce jour.
L’objectif principal de ce projet consiste à utiliser le frottement intérieur pour mieux caractériser ces mécanismes. Cette technique expérimentale consiste à mesurer la dissipation d’énergie pour un échantillon métallique soumis à une sollicitation cyclique. Dans les alliages étudiés ici, cette dissipation d’énergie est directement liée au mouvement des dislocations dans la solution solide : pour des déformations de faible amplitude, l’énergie dissipée est liée à des réarrangements isolés de la ligne de dislocation alors qu’à des amplitudes plus élevées, la ligne de dislocation se déplace de façon collective, ce qui se traduit par une dissipation d’énergie plus importante. Pour mieux analyser ces deux régimes, ce projet consiste à développer un modèle d’interaction dislocation/soluté sous sollicitation cyclique.
Après une étude bibliographique réalisée dans les premiers mois de la thèse, l’étudiant choisira avec soin certaines nuances d’alliages Al-Mg et Fe-Ni-Cr qui seront étudiées dans la thèse. L’étape suivante consistera à élaborer différents échantillons au laboratoire Mateis (INSA-Lyon) et à caractériser leur microstructure. Ces échantillons seront d’abord testés au moyen du pendule de torsion du laboratoire Mateis. Au cours de la deuxième année de thèse, un long séjour au Japon conduira à utiliser la machine de frottement intérieur de l’IMR (Tohoku University), permettant d’obtenir des mesures à haute fréquence, complémentaires de celles du pendule de torsion. En parallèle de ces travaux expérimentaux, un modèle numérique des int
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur