
Doctorant en structure et réactivité des nano-alliages à haute entropie par microscopie électronique (
Référence : UMR7504-MARDEM-006
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 67034 STRASBOURG (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
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Nature du contrat
CDD de 3 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
La thèse se propose de mettre en œuvre des méthodologies avancées de microscopie électronique à transmission (MET) pour l’étude des alliages métalliques à haute entropie. Les Alliages à Haute Entropie (AHE) sont des alliages multi-métalliques composés d’au moins cinq éléments différents, avec chacun des concentrations atomiques allant de 5 % à 35 %. Il a été démontré que la présence d’un grand nombre de métaux peut entraîner la formation de solutions solides monophasées, comblant dans certains cas le gap de solubilité des métaux immiscibles dans des composés bi- et tri-métalliques (Y. Yao et al., Science 2018, 359, 1489). Au-delà de l’intérêt fondamental pour la compréhension de leur structure et composition chimique, ces alliages sont utilisés comme plateformes pour la découverte des nouveaux matériaux pour l’électrocatalyse et le stockage d’hydrogène, en s’appuyant sur des prédictions issues d’approches d’intelligence artificielle appliquées à des données simulées (T. A.A. Batchelor et al. Joule 2019, 3, 834–845).
La microscopie électronique à transmission permet d’obtenir des informations sur la structure atomique et la composition chimique des alliages avec une résolution atomique. Dans le cadre de cette thèse la microscopie électronique sera utilisée dans le but d’entrainer des réseaux neuronaux à partir des données expérimentales donnés expérimentales de structure des AHE, mais aussi pour suivre en temps réel leur évolution à l’échelle du nanomètre lors de certaines réactions d’électrocatalyse. Les objectifs visés plus particulièrement sont les suivants :
1. Mettre en place un protocole d’analyse par MET à "haut débit" pour accélérer la caractérisation structurale et pouvoir ainsi analyser un grand nombre d’AHE. Par la suite, il s’agira d’entrainer des réseaux neuronaux avec les données expérimentales obtenues par MET couplées aux propriétés électrocatalytiques du même ensemble d’AHE, dans le but de découvrir des nouvelles compositions d’électrocatalyseurs multi-métalliques. Ce premier objectif s’inscrit dans le cadre du projet M2P2_HEA du PEPR Diadème, qui vise à la découverte des nouveaux électrocatalyseurs multi-métalliques grâce à l’utilisation des approches d’intelligence artificielle.
2. Etudier le mécanisme de formation de ces alliages par microscopie électronique in situ en phase liquide, à l’aide d’un porte-échantillon dédié.
3. Etudier, toujours par microscopie électronique in situ, l’évolution des AHE à l’échelle nano lors de réactions d’électrocatalyse pour des applications dans le domaine de l’énergie, comme l’électro-oxydation de l’éthanol ou l’éléctroreduction de l’oxygène dans les piles à combustible.
Contexte :
Le candidat (H/F) rejoindra l'école doctorale en Physique et Chimie Physique (ED 182) de l'Université de Strasbourg. Le projet sera réalisé au sein du groupe 3D TEM de l'Institut de Physique et Chimie des Matériaux de Strasbourg (IPCMS). Notre e
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
La thèse se déroulera en trois ans. Il n y a pas de risques liés à cette thèse.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur