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Doctorant H/F - Activités anthropiques et tolérance des hôtes aux polluants : conséquences sur la trans

Référence : UMR5244-OLIREY-004

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 66860 PERPIGNAN (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Les activités humaines contribuent à l’augmentation de la pollution des milieux et aux stress sur les communautés qui y sont associés. Ces pressions entraînent des répercussions dramatiques à la fois sur la biodiversité et sur les dynamiques de transmission des maladies infectieuses, y compris zoonotiques. En effet, des processus écologiques complexes lient la biodiversité, les stress écosystémiques, la physiologie des hôtes et la circulation des pathogènes, avec des effets variables selon les espèces qui interagissent dans ces milieux perturbés. Une perturbation écosystémique donnée peut, selon le contexte, freiner ou au contraire favoriser la transmission parasitaire.
Cette thèse visera à explorer dans quelle mesure certaines pressions anthropiques, notamment la pollution des milieux aquatiques, sélectionnent des espèces ou des populations d’hôtes plus tolérantes aux polluants, mais potentiellement plus sensibles aux infections parasitaires. Une hypothèse éco-évolutive centrale postulera l'existence d'un compromis évolutif entre la tolérance/résistance aux polluants et l'efficacité de la réponse immunitaire. Nous chercherons ainsi à répondre à la question suivante : l’utilisation de polluants favorise-t-elle l’émergence d’hôtes hautement tolérants aux polluants, mais plus permissifs vis-à-vis des parasites ?
Nous répondrons à cette question en focalisant sur les interactions entre mollusques gastéropodes d’eau douce et les trématodes en Camargue, une région riche en zones humides et soumise à une pression anthropique croissante. Ces organismes sont particulièrement pertinents dans le contexte de cette thèse car : i. les milieux aquatiques d’eau douce sont des réceptacles de nombreuses substances chimiques par lessivage et drainage des sols et des eaux contaminées ; ii. Les mollusques aquatiques sont capables d’accumuler une quantité importante de polluants par rapport à la plupart des invertébrés (3,4) notamment grâce à des voies de détoxifications complexes donc potentiellement couteuse d’un point de vue énergétique (5,6). ; iii. Ces organismes sont hôtes intermédiaires de nombreux parasites et notamment des trématodes (7). D’autre part, des études empiriques ont déjà mis en évidence des effets immunotoxicologiques de plusieurs polluants d’origine anthropique sur plusieurs espèces de mollusques aquatique, ce qui suggère des liens entre certains polluants et les voies de régulations des fonctions immunitaires chez ces organismes. Ensemble ces éléments supportent l’hypothèse centrale formulée dans le cadre de cette thèse. Pour tester cette hypothèse, le projet intégrera des approches de terrain, d’expérience en milieu contrôlé et des approches fonctionnelles.
Cette thèse s'intègre dans le contexte 'Une seule santé’ qui reconnaît l'interdépendance entre la santé humaine, animale et environnementale. De fait, cette thèse permettra d’établir un état des lieux des milieux aquatiqu
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
Notre laboratoire est composé de 2 sites (Perpignan et Montpellier) et des déplacements entre sites sont prévus.
La thèse impliquera des expériences dans l’animalerie invertébré (molluscarium), classé laboratoire de niveau de confinement P2, en raison de la manipulation de pathogènes modérément dangereux pour l’homme, la faune, la flore ou l’environnement (e.g. Fasciola hepatica, Schistosoma sp.). Ces agents biologiques ne présentent pas de danger grave pour des adultes en bonne santé, et des mesures de prévention et de traitement efficaces existent. Le respect des protocoles de biosécurité et des règles d’hygiène est impératif.
Cette thèse inclut également la manipulation de certains polluants dans le cadre des expérimentations, selon des protocoles stricts garantissant la sécurité de la personne et de l’environnement. Le doctorant H/F sera formé et aidé par le personnel en charge des élevages des organismes invertébrés au laboratoire tout au long de la thèse.
Concernant les travaux de terrain, des déplacements ponctuels sont à prévoir en Camargue. Ces sorties peuvent entraîner des contraintes horaires (départs tôt le matin, retours tardifs) et des hébergements sur place temporaires pour limiter les trajets. Dans ce contexte, il est également important de suivre impérativement les règles d’hygiène et de sécurité liés à ces travaux sur le terrain. Le doctorant H/F sera également formé aux bonnes pratiques afin de limiter les risques associés aux missions de terrain.


Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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