
Doctorant (H/F) : Conductivité thermique de membranes ferroélectriques autoportantes
Référence : UMR7347-GUINAT-006
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 37200 TOURS (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
La mise au point de commutateurs de conductivité thermique pour contrôler les flux de chaleur améliorerait considérablement l'efficacité des systèmes de réfrigération solide et pourrait être utilisée pour de nouvelles stratégies de calcul informatique. Récemment, un mécanisme original basé sur l'interaction entre les phonons et les parois de domaine dans des matériaux ferroélectriques a été proposé pour développer des commutateurs de conductivité thermiques compacts et efficaces sur une large gamme de température. Les premiers résultats sur les matériaux massifs [1] et les films minces sont prometteurs [2], mais atteindre des performances plus élevées nécessite une densité plus élevée de parois de domaines et l'absence de substrats qui peuvent court-circuiter le flux de chaleur.
Les membranes autoportantes sont des candidates idéales. La réduction de l'épaisseur des membranes et la modification des conditions aux limites mécaniques devraient avoir un effet marqué sur la structure en domaines ferroélectriques. Typiquement, nous nous attendons à ce que la taille des domaines ferroélectriques diminue avec la diminution de l'épaisseur. Pour cette thèse de doctorat, nous étudierons des membranes autoportantes ferroélectriques (par exemple BaTiO3), où nous voulons contrôler la topologie et la taille des domaines. Ces matériaux seront étudiés en tant que membranes autoportantes avec différentes épaisseurs et compositions.
Le doctorant ou la doctorante participera à la synthèse des échantillons et la fabrication des membranes et leur caractérisation. Il·elle apprendra à caractériser les membranes à l'aide de la spectroscopie Raman, de la microscopie à force atomique et de la thermoréflectance en fonction de la température. Ils·elles acquerront des connaissances sur la préparation d'échantillons, les techniques de caractérisation optique et de surface, et l'analyse de données statistiques.
Le candidat ou la candidate doit être titulaire d'un master en physique, chimie ou sciences des matériaux. Ils·elles doivent être motivés et dynamiques avec de fortes capacités pour le travail expérimental, une bonne maîtrise de la langue anglaise est requise tant à l'écrit qu'à l'oral (minimum niveau B2). Une expérience de stage dans un laboratoire de recherche sera appréciée. Une expérience dans les matériaux 2D et/ou les matériaux ferroélectriques serait un plus.
[1] P. Limelette, … G. F. Nataf, Influence of ferroelastic domain walls on thermal conductivity, Phys. Rev. B 108, 144104 (2023). [2] L. Féger … G. F. Nataf, Lead-Free Room-Temperature Ferroelectric Thermal Conductivity Switch Using Anisotropies in Thermal Conductivities, Phys. Rev. Mater. 8, 094403 (2024).
Contexte :
Le doctorant ou la doctorante travaillera au sein du laboratoire GREMAN (UMR CNRS 7347), qui dispose d'une forte expertise dans les oxydes ferroélectriques (de leur croissance à leur intégration dans des disposit
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur