Doctorant (H/F) Régulation du taux de recombinaison et évolution de la recombinaison au cours de la sp
Référence : UMR5558-NATARB-106
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 69622 VILLEURBANNE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
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Nature du contrat
CDD de 3 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2300,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Description :
Comprendre la formation des barrières reproductives entre les espèces naissantes permet de comprendre l'origine des nouvelles espèces et donc le maintien de la biodiversité sur terre. Les barrières reproductives peuvent s'accumuler à la suite d'une adaptation à une niche écologique spécifique ou de préférences d'accouplement, ou provenir d'incompatibilités entre deux ou plusieurs loci qui interagissent entre eux dans le contexte génomique des hybrides interspécifiques. Étant donné que la recombinaison entre le matériel génétique d'espèces naissantes peut dissoudre les frontières entre les espèces, une compréhension approfondie de l'évolution et de la régulation de la recombinaison méiotique au cours du processus de spéciation est essentielle pour comprendre la formation des espèces. Si les barrières géographiques qui empêchent la reproduction sexuée sont considérées comme jouant un rôle important dans le déclenchement du processus de spéciation, les mécanismes moléculaires qui suppriment la recombinaison entre les espèces naissantes semblent jouer un rôle dans le maintien des frontières entre les espèces en sympatrie. Par exemple, les réarrangements chromosomiques peuvent jouer un rôle central dans la suppression locale de la recombinaison chez les individus hétérocaryotypes et favoriser la spéciation par le couplage de combinaisons adaptatives d'allèles dans les régions réarrangées. La présence de réarrangements chromosomiques hétérozygotes peut également entraîner une ségrégation chromosomique incorrecte pendant la division cellulaire méiotique et provoquer une rupture de la méiose. On suppose donc que l'accumulation de réarrangements chromosomiques entre les génomes parentaux compromet gravement la fertilité de leurs hybrides F1 et constitue une source d'isolement reproductif. De même, les incompatibilités génétiques dans le mécanisme de recombinaison qui se sont accumulées chez les espèces parentales peuvent être impliquées dans la stérilité hybride. Le rôle de la recombinaison méiotique dans la spéciation peut donc être multiple, mais on en sait peu sur son rôle lors de la spéciation chez les oiseaux chanteurs. Le projet de doctorat vise à combler cette lacune et à étudier la régulation du taux de recombinaison chez deux oiseaux chanteurs du genre Ficedula.
Activités :
Le projet de doctorat utilisera deux approches indépendantes pour obtenir des estimations du taux de recombinaison chez les gobe-mouches à collier et les gobe-mouches noirs. L'un des objectifs sera ensuite d'étudier la régulation à petite échelle du paysage de recombinaison chez ces deux oiseaux chanteurs. Sous un autre angle, l'influence des réarrangements chromosomiques à grande échelle sur le paysage de recombinaison et leur rôle dans la spéciation seront étudiés. Le projet de doctorat abordera ainsi les causes et les conséquences de la variation du taux de recombinaison dans le génome aviaire
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur