
Doctorant (H/F) Chroniques des conditions hydroclimatiques de la façade atlantique sud-métropolitaine (
Référence : UMR5805-MARCHO-004
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 33615 PESSAC (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Titre de la thèse : Chroniques des conditions hydroclimatiques de la façade atlantique sud-métropolitaine (golfe de Gascogne) : dynamique et processus au cours des derniers siècles -CHRONHYCLESS, soutenu par le GDR “Océan et Mers” AAP 2025 - Contrats doctoraux
1) contexte scientifique
Les côtes aquitaines subissent une érosion chronique modulée par la dynamique climatique et océanique de l’hémisphère nord, et notamment les régimes de tempêtes. En contexte actuel de remontée rapide du niveau marin, ce constat appelle à une meilleure compréhension de la phénologie des évènements hydroclimatiques (extrêmes ou non) qui touchent ces environnements, et passe par une reconsidération de la calibration des modèles (conceptuels et numériques) de fonctionnements hydro-morpho-sédimentaires applicables. En effet, le jeu des mesures instrumentales qui supporte cette calibration est insuffisant pour embrasser correctement les gammes de processus à l’œuvre, et présente un biais intrinsèque majeur : l’utilisation de descripteurs déjà largement affectés par l’anthropisation accrue du dernier siècle (e.g., Waters et al., 2016, 2018). Ces descripteurs découlent de suivis récents des paramètres hydrologiques de l’océan de surface, excluant la prise en compte d’une dimension historique pourtant indispensable pour qualifier les états initiaux et naturels, en dehors de l’accélération des modifications environnementales liées aux activités humaines depuis 150 ans à minima. Une meilleure compréhension des trajectoires hydro climatiques des côtes aquitaines passe donc par la considération d’une histoire, accessible par décodage d’archives sédimentaires autant qu’historiques.
Au large des principaux fleuves aquitains, le plateau continental présente des pièges sédimentaires naturels, modelés par l’héritage des creusements (en bas niveau marin) et comblements (en haut niveau marin) des paléo-vallées incisant les substratums anciens (e.g., Blum et al., 2013). Ces contextes géomorphologiques particuliers abritent vasières et dépôts à très fort taux de sédimentation (jusqu’à 1 cm/an, Lesueur et al., 2001, 2002 ; Mary et al., 2015, 2017 ; Eynaud et al, soumis), qui donnent accès à des archives exceptionnellement résolues de l’histoire hydroclimatique et écologique des marges océaniques et des continents adjacents. Associée à l’inventaire des écrits historiques recensant événements extrêmes et aléas (tempêtes, vague de froids ou de chaleurs…), l’étude de ces séries permet la construction de chroniques rétrospectives des évolutions environnementales pluri-décennales. En soutien des modélisations prospectives, ces chroniques, fruits d’une approche par essence pluridisciplinaire (mêlant histoire, géographie, bio-géosciences), sont essentielles dans la caractérisation de trajectoires long-terme comme envisagée par OMER. Elles fourniront ici un cadre d’évolution environnementale à très haute résolution temporelle
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Le financement de ce projet de thèse a été accordé dans le cadre de l’AAP 2025 - Contrats doctoraux du GDR “Océan et Mers” qui soutient, via la MITI du CNRS, les initiatives de recherche aux frontières disciplinaires. De ce fait, l’encadrement de la thèse s’appuie sur deux experts de deux laboratoires différents (laboratoires EPOC de l’Université de Bordeaux et Criham de l’Université de Poitiers) rattachés à des sections et instituts du CNRS et du CNU différents, mais complémentaires (couplage de la Paléoclimatologie et de l’Histoire/Archéologie). L’interaction disciplinaire est donc un objectif concret de réussite du projet, et impliquera une synergie forte entre les parties prenantes de cette recherche doctorale.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur