
Doctorant (H/F) Contribution des virus endogènes aux transferts horizontaux dans les communautés hôtes-
Référence : UMR5558-NATARB-096
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 69622 VILLEURBANNE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Les insectes parasitoïdes pondent leurs œufs dans le corps d’autres arthropodes, principalement insectes, et sont, à ce titre, les principaux régulateurs naturels des populations d’insectes. En effet, leur développement se termine par la mort de leurs hôtes dans la grande majorité des cas. Au sein de l’extraordinaire diversité de parasitoïdes retrouvés dans l’ordre des hyménoptères, on sait que 3 clades ont domestiqués des virus, permettant ainsi de protéger leur progéniture de la réponse immunitaire de leurs hôtes. Ce phénomène est rendu possible par le fait que ces virus « domestiqués » par la guêpe sont injectés dans l’hôte et permettent l’intégration de gènes de la guêpe dans l’hôte, manipulant ainsi sa physiologie depuis l’intérieur ! La littérature actuelle indique que ces segments de guêpes peuvent intégrer non seulement l’ADN des tissus somatiques mais aussi celui des tissus germinaux des hôtes attaqués, certains s’étant même fixés au sein de certaines espèces d’hôtes, malgré le fait que les hôtes parasités meurent habituellement. Cependant, le flux réel des gènes de guêpes qui sont passés au cours de l’évolution depuis les guêpes parasitoïdes vers leurs hôtes n'est pas connu. On ne sait pas non plus dans quelle mesure ils contribuent, ou ont contribué, à la fitness de ces espèces « receveuses ». Enfin, on ne sait pas non plus si d'autres cas de domestication de virus, au-delà des trois cas actuellement connus, se sont produits dans la grande diversité des parasitoïdes d'hyménoptères. Le projet de thèse vise à répondre à ces questions, en s’appuyant sur une analyse bioinformatique des 7125 assemblages de génomes d'insectes actuellement disponibles et incluant 437 Hyménoptères ayant un mode de vie parasitoïde.
Nous recherchons une personne intéressée par les sciences de l’évolution, avec une appétence pour la bioinformatique.
Contexte :
La personne recrutée intègrera le laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive (LBBE) situé sur le campus universitaire LyonTech La Doua à Villeurbanne (https://lbbe.univ-lyon1.fr).
La thèse sera co-encadrée par Julien Varaldi (MCF HDR, laboratoire LBBE, Univ. Lyon 1) et Clément Gilbert (DR CNRS, laboratoire EGCE, Univ. Paris-Saclay). L’essentiel des analyses prévues dans la thèse seront effectuées au laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive à Lyon, mais plusieurs séjours au laboratoire EGCE sont envisagés afin de faciliter le partage de connaissances.
Ce projet s’inscrit dans le cadre plus large d’un projet ANR financé (VIRHOZFER, 2024 – 2029), impliquant plusieurs membres des laboratoires LBBE (Univ. Lyon 1) et EGCE (Univ. Paris Saclay) avec lesquels la personne recrutée pourra interagir autant que besoin. Tous les coûts associés au bon déroulement de la thèse (contribution au cluster, participation aux congrès, frais de publications) seront couverts par le projet ANR VIRHOZFER.
Le projet de doctorat repose exclusivement sur
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur