
Doctorant H/F en biologie moléculaire
Référence : UMR9002-CELPRO-020
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 34396 MONTPELLIER (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Les vecteurs AAV (virus adéno-associés) sont aujourd’hui parmi les plus utilisés en thérapie génique. Leur production repose sur l’utilisation de plasmides transfectés dans des cellules hôtes. Cependant, l’ADN plasmidique exogène est souvent reconnu et réprimé par des mécanismes cellulaires intrinsèques, réduisant ainsi l’efficacité de la bioproduction.
Cette thèse vise à identifier les protéines de l’hôte impliquées dans la reconnaissance, la répression transcriptionnelle et la dégradation de l’ADN plasmidique, afin de mieux comprendre les barrières moléculaires à la production de vecteurs AAV.
Le doctorant ou la doctorante s’intéressera aux interactions entre les plasmides et des facteurs de restriction connus (comme cGAS, IFI16, NP220 ou le complexe HUSH), et cherchera à comprendre leur rôle dans la stabilité et la transcription de l’ADN plasmidique. Les objectifs du projet sont :
• Analyser l’expression des facteurs de l’hôte impliqués dans la réponse à l’ADN exogène,
• Identifier les protéines associées aux plasmides par des approches de protéomique ciblée (PICh),
• Invalider les gènes d’intérêt par CRISPR-Cas9 ou shRNA pour évaluer leur impact fonctionnel,
• Concevoir des lignées cellulaires optimisées pour une production améliorée de vecteurs AAV.
Ce projet de thèse associe biologie moléculaire, transcriptomique, protéomique et ingénierie cellulaire. Il s’inscrit dans une dynamique interdisciplinaire impliquant des collaborations avec des experts en virologie, thérapie génique et technologies CRISPR.
Contexte :
Le projet s’inscrit dans le programme PEPR BBTI (projet REPLIBIO) et sera mené au sein de l’Institut de Génétique Humaine (IGH – UMR 9002, CNRS et Université de Montpellier), un centre de recherche reconnu pour son excellence en biologie fondamentale, en particulier dans les domaines de la dynamique du génome, de la régulation épigénétique, de la génétique du développement et des pathologies cellulaires et moléculaires.
Le doctorant ou la doctorante sera intégré(e) à l’équipe de Monsef Benkirane, et travaillera en collaboration avec deux autres équipes de l’IGH (Philippe Pasero et Jihane Basbous), ainsi qu’avec des partenaires extérieurs, notamment le Centre de Biologie Structurale (équipe de Marcelo Nollmann) et le Généthon.
L’IGH regroupe environ 230 personnels répartis dans 21 équipes de recherche et dispose d’un environnement scientifique stimulant, riche en expertises et plateformes technologiques. Le poste implique un travail à temps plein en laboratoire de biologie moléculaire et cellulaire, avec le respect des normes de sécurité (port d’équipements de protection individuelle obligatoire, formation à l’utilisation de la radioactivité si nécessaire).
Profil recherché
Contraintes et risques :
Laboratoire de recherche biologique, travail avec risque biologique, chimique.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur