Doctorant (H/F) en simulation en sciences des matériaux

Référence : UMR6303-OLIPOL-004

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 21078 DIJON (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Sujet de thèse : "Microstructure at the interfaces in diffusion bonding: a multidisciplinary approach to study grain growth, grain boundary mobility and Zener pinning."

La compaction isostatique à chaud (CIC) permet de réaliser des assemblages par diffusion en phase solide (soudage-diffusion) ou de fabriquer des composants denses et isotropes à partir de poudres. Il est crucial de contrôler la microstructure afin d'obtenir un milieu continu isotrope. La maitrise du procédé passe donc par la compréhension des relations microstructures/propriétés avec, notamment, le comportement des interfaces et des joints de grains (JGs).
L'objectif de la thèse est d'étudier l'influence de l'augmentation de la température et de la pression imposée sur le comportement d'un matériau polycristallin dans le contexte du soudage-diffusion. Dans ce travail, nous nous couplerons la dynamique moléculaire et la méthode level-set (LS) pour étudier le mouvement des JGs et la croissance des grains en présence d’obstacles (atomes de soluté, oxydes ou carbures) lors du traitement thermomécanique. La dynamique moléculaire permettra d’étudier les processus élémentaires aux JGs et d’évaluer différents paramètres (loi de mobilité des JGs, énergies d’interfaces, etc.). Ces données seront utilisées par la méthode level-set pour simuler l’évolution microstructurale et comprendre les phénomènes à l’échelle industrielle.

Profil requis : Le candidat doit faire preuve d'une forte motivation dans la manipulation des outils numériques incluant la programmation et la simulation numérique, dans le contexte des études sur les matériaux. De plus, une connaissance de base en sciences de la matière condensée ou en sciences des matériaux et/ou en physique statistique est requise.

Modalités : La thèse démarrera au 1er octobre 2024. Les personnes intéressées doivent envoyer une lettre de motivation, un CV, au moins une lettre de recommandation, sur le portail emploi du CNRS. Les candidatures seront acceptées jusqu'à ce que le poste soit pourvu.

Contexte :
Cette thèse a obtenu le soutien financier du CNRS à travers les programmes interdisciplinaires de la MITI à travers son programme de recherche exploratoire.
Elle se déroulera en collaboration entre le laboratoire ICB (Université de Bourgogne) à Dijon et le CEMEF (Mines Paris - Université Paris-Sciences et Lettres) à Sophia Antipolis.

L’étudiant sera localisé à l’ICB (Dijon) mais il sera amené à séjourner plusieurs semaines par an au CEMEF pour développer les calculs avec la méthode LS.
La thèse s’inscrit dans le cadre du Projet CALHIPSO (Compression et Assemblage d’alliages métaLliques par HIP, une Solution InnOvante) coordonné par le Pr. F. Bernard qui a été lauréat de l’appel à projet ESR/Equipex+. Le projet CALHIPSO vise à lever les nombreux verrous scientifiques et technologiques en vue de promouvoir l'utilisation de la technologie de la Compression Isostatique Chaud (CIC) dans l’industrie.

Profil recherché

Contraintes et risques :
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, une autorisation par l'autorité compétente du MESR.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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