
Doctorant (H/F) polymères organiques semi-conducteurs pour un OFET à homojonction sans métal
Référence : UMR7515-JULBER-094
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 67087 STRASBOURG (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
La thèse consistera principalement en la synthèse de matériaux (2/3) et en des études physico-chimiques des films minces alignés/dopés (1/3) (cf détails dans le descriptif ci-dessous) :
En synthèse, le candidat (H/F) aura à sa charge la conception et la synthèse de nouveaux polymères semi-conducteurs incluant entre autres les groupes fonctionnels appropriés pour lier de manière covalente les dopants aux chaines latérales ainsi que la conception et la synthèse de dopants fonctionnalisés.
Le doctorant (H/F) sera aussi en charge de réaliser l'alignement de films minces des polymères synthétisés, par brossage à haute température (HTR) ainsi que leur dopage ultérieur.
Contexte :
L'électronique organique offre des avantages tels que la flexibilité, la légèreté, des coûts de fabrication réduits et l'efficacité énergétique par rapport à l'électronique inorganique traditionnelle. Les transistors organiques à effet de champ (OFET) sont des éléments clés dans la conception des circuits électroniques. Un OFET idéal présente une mobilité constante, une résistance de contact ohmique négligeable à la source et au drain (S&D), une tension de seuil proche de zéro, doit être stable dans le temps et respectueux de l'environnement en termes de d’élaboration. Cependant, les OFETs souffrent souvent de résistances de contact élevées aux interfaces métal/ polymère semi-conducteur (PSC) et de mobilités limitées.
Dans ce projet de doctorat, nous visons à créer un nouveau paradigme pour la prochaine génération d'OFET, en développant une approche « entièrement organique » pour remplacer les contacts hétérojonction S&D actuels par des homojonctions (Fig. 1) afin de surmonter le problème de la résistance de contact. À cette fin, nous allons utiliser des PSC dopés comme électrodes S&D. Cependant, le projet va au-delà du dopage local du PSC afin de l’utiliser comme électrodes S&D. En effet, pour améliorer encore l'injection, le projet tirera parti de l'alignement des chaînes dans le plan à l'homojonction entre les PSC dopées et intrinsèques. Enfin, afin d'atteindre la stabilité et d'éviter la diffusion du dopant, nous visons à utiliser des approches covalentes pour greffer le dopant à la demande sur la PSC organique.
Le candidat (H/F) travaillera à l'Institut de Chimie et Procédés pour l’Énergie, l'Environnement et la Santé (ICPEES) et l'Institut Charles Sadron (ICS), deux instituts de recherche appartenant au consortium STELORG sur l'électronique organique à Strasbourg (https://stelorg.unistra.fr).
Le doctorant (H/F) fera partie d'un environnement très dynamique ayant accès à des méthodes de caractérisation de haut niveau pour des propriétés optoélectroniques, structurelles et électroniques approfondies des nouveaux matériaux conçus.
Le projet sera mené dans le cadre du projet ANR (SMOOTH) avec des collaborateurs français, spécialistes de la microélectronique (caractérisation des OFET, procédés
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Pas de contraintes et risques spécifiques
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur