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Doctorant ou doctorante: Nitrures ferroélectriques pour la spintronique à très faible puissance (H/F)

Référence : UMR137-MANBIB-027

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 91767 PALAISEAU (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
DESCRIPTION DU SUJET DE THESE
La spintronique est de plus en plus reconnue comme une solution pour réduire la consommation d'énergie des composants électroniques. Cependant, un obstacle majeur réside dans la réduction de l'énergie nécessaire pour changer la magnétisation d'un matériau ferromagnétique, qui repose actuellement sur l'injection de courant, ce qui entraîne une perte d'énergie par effet Joule. Le contrôle du magnétisme par des champs électriques via le couplage magnétoélectrique (ME) pourrait résoudre ce problème. Cependant, malgré des décennies de recherche, les résultats ont été modestes, empêchant des avancées significatives vers des applications technologiques. Par exemple, l'approche la plus répandue repose sur des matériaux multiferroïques, qui sont très rares à température ambiante et peu compatibles avec l'intégration CMOS. Nous proposons une nouvelle approche du couplage magnétoélectrique basée sur l'utilisation de matériaux ferroélectriques de la famille des nitrures III à structure wurtzite. Ces matériaux, dont la nature ferroélectrique n'a été découverte qu'en 2019, présentent des propriétés ferroélectriques exceptionnelles et peuvent être traités sur de grandes tranches (300 mm) dans des conditions permettant leur intégration en CMOS. Par ailleurs, une autre approche pour contrôler l'information de spin par la ferroélectricité repose sur le couplage des ferroélectriques avec des matériaux à orbite de spin, et d'exploiter la conversion spin-charge grâce à l'effet inverse de Rashba-Edelstein.

PROJET
L'ambition du projet est donc (i) d'explorer de nouvelles approches de couplage magnétoélectrique utilisant des nitrures ferroélectriques, capables de commuter l'aimantation à 180 degrés et, à terme, de développer une ME-RAM compatible CMOS ; (ii) de développer des dispositifs ferroélectriques spin-orbite (FESO) pour l'informatique en mémoire, basés sur des nitrures ferroélectriques et l'isolant topologique BiSb, pour des applications logiques à très faible consommation ; (iii) générer des gaz d'électrons ferroélectriques bidimensionnels (2DEG) avec un couplage spin-orbite de Rashba accordable et une mobilité élevée à température ambiante, basés sur des empilements AlScN/GaN (transistor ferroélectrique à haute mobilité d'électrons FE-HEMT).

ACTIVITES PRINCIPALES
La thèse portera sur la croissance par pulvérisation cathodique, la caractérisation structurelle et la mesure des propriétés ferroélectriques. Le candidat les couplera ensuite avec des matériaux magnétiques, également obtenus par pulvérisation cathodique, pour étudier le couplage magnétoélectrique (mesures magnéto-optiques sous champs magnétiques et électriques), ainsi qu'avec l'isolant topologique BiSb pour avancer vers le contrôle ferroélectrique de l'interconversion spin-charge et des composants FESO.
Contexte :
La thèse se déroulera au Laboratoire Albert Fert à Palaiseau dans le cadre du projet
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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