
Doctorant Reconstruction du relief des Pyrénées il y a ~10 Ma (H/F)
Référence : UMR5563-VINREG-004
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 31400 TOULOUSE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Contexte
Après leur croissance, les chaînes de montagnes entrent dans une phase post-orogénique. Celle-ci n'est généralement pas monotone, car le relief de la montagne et de son piémont est parfois réincisé (rajeunissement du relief). Ces phases de réincision, qui sont majeures dans l'histoire du relief d'une chaîne de montagne, sont mal connues et leur origine est débattue : elle pourrait être due à des changements climatiques, tectoniques et géodynamiques ou encore géomorphologiques. Dans le cadre du projet Py-10 financé par l'ANR, nous étudions les Pyrénées. Cette chaîne de montagnes a l'avantage d'avoir été moins remaniée par les glaciers quaternaires que les Alpes. De plus, l'histoire post-orogénique est étendue (au moins depuis l'Oligocène), avec un renouvellement important de l'érosion à ~10 Ma. Enfin, la chaîne est petite et donc facile à étudier, et elle récemment a été le locus de nombreuses études qui ont fourni un ensemble de données précieuses.
Objectifs du projet
Dans Py-10, le WP2 vise à établir une carte 2.5 D des Pyrénées il y 10 Ma (paléogéographie/ paléoaltimétrie), avec quantification des taux de dénudation. La.le doctorant.e devra synthétiser les données de travaux récents sur la thermochronologie basse température (e.g. Sinclair et al., 2005 ; Gunnell et al., 2009 ; Bosch et al., 2016 ; Fillon et al., 2021 ; Capaldi et al., 2022) sur la paléogéographie (Bosch et al., 2016 ; Monod et al., 2016 ; Sartégou et al., 2020 ; Calvet et al., 2021) et le routage des sédiments (e.g. Ortiz et al., 2020). Ces travaux seront complétés par l'acquisition de nouvelles données sur la paléoaltimétrie (à partir d'analyses isotopiques stables de fossiles de mammifères), la provenance des sédiments (zircons) et la migration des lignes de partage des eaux. Le principal résultat sera un modèle des Pyrénées il y a environ 10 millions d'années (10,6 Ma est l'époque d'une discontinuité à grande échelle dans les bassins de l'avant-pays pyrénéen). Il compilera, sous forme de données spatialisées, l'environnement, le relief, l'altitude, les taux de dénudation et la tectonique de la chaîne et des zones physiographiques adjacentes.
Contexte :
La personne recrutée sera basée au GET, à Toulouse (France). Toulouse est une ville dynamique et universitaire (100 000 étudiants). Le laboratoire GET fait partie de l'Université de Toulouse et, au sein de cette université, de l'Observatoire Midi-Pyrénées, qui regroupe plus de 1000 personnes travaillant dans les domaines des sciences de l'univers (de l'astrophysique à l'écologie, en passant par les sciences du climat et de la terre). Le doctorat sera préparé en étroite collaboration avec le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM). Dans le cadre du projet Py-10, le post-doctorant aura l'occasion de travailler avec des scientifiques de toute la France, en particulier de Paris et de Toulouse.
Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Encadrement
Vincent Regard (GET, Toulouse) et Bernard Monod (BRGM, Toulouse), en collaboration avec A. Ortiz (BRGM, Orléans) et D. Huyghe (Mines Paris).
Personne recherchée
Nous recherchons un(e) doctorant(e) intéressé(e) et expérimenté(e) en géologie, géomorphologie, sédimentologie.
Compétences essentielles : le/la doctorant(e) doit avoir une solide formation en géosciences ou en géographie physique ; il/elle doit être à la fois autonome et curieux(se). Il doit avoir une expérience de recherche en géomorphologie, géologie et/ou sédimentologie. Il doit être capable de rédiger des rapports, de communiquer dans un environnement scientifique et de collaborer avec une équipe pluridisciplinaire. Le candidat au doctorat doit être à l'aise avec des déplacements fréquents pour le travail sur le terrain et les analyses scientifiques (par exemple, Paris, Orléans).
Compétences souhaitables : Expérience dans la préparation chimique d'échantillons ; Connaissance des processus source-to-sink dans les chaînes de montagnes et leurs bassins d'avant-pays ; Expérience de travail avec des données spatialisées quantitatives ; Lecture/écriture en anglais. -
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur