Doctorant(e) en biogéochimie/microbiologie (H/F)

Référence : UMR5563-LIUSHI-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 31400 TOULOUSE (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Impact du changement climatique sur la composition et la dégradation de la matière organique dans les tourbières à pergélisol.

Le projet de la thèse abordera la question suivante : comment le dégel du pergélisol et les changements de végétation induits par le changement climatique affectent-ils la dynamique et les transferts du carbone et des nutriments majeurs (C-N-P) des écosystèmes Arctiques ? Pour ce faire, nous visons accéder à une compréhension fine des processus impliqués dans l'évolution des cycles de C-N-P causés par les changements de température et de composition de la matière organique (MO) de façon expérimentale, en menant des expérimentations in situ (mésocosmes sur le terrain en zone subarctique) et des expérimentations en conditions contrôlées (microcosmes au laboratoire). Une attention particulière sera portée aux émissions de gaz à effet de serre liées aux cycles C-N-P: dioxyde de carbone, méthane, et protoxyde d’azote.
Les zones de pergélisol arctiques et subarctiques représentent un fort enjeu climatique, à l’échelle mondiale. Ces régions constituent un acteur clef de contrôle des émissions naturelles de GES qui pourraient devenir des sources majeures de CO2, CH4 et N2O dans l'atmosphère dans les futures décennies, en conséquence du changement climatique et du dégel du pergélisol. Mieux comprendre les processus impliqués dans ces émissions de gaz à effet de serre est crucial. Le projet de doctorat vise à relier la problématique des émissions de gaz à effet de serre dans la zone de pergélisol avec le cycle de nutriments majeurs, qui contrôlent l’activité biologique dans ces régions. En particulier, les changements de végétation récemment observés en Arctique sont susceptibles de modifier la composition C-N-P de la biomasse végétale qui alimente les cycles biogéochimiques C-N-P dans la couche active du pergélisol, et par transfert, dans les écosystèmes aquatiques auxquels elle est connectée.
Afin de comprendre comment les changements stœchiométriques de la litière végétale affecteront le cycle du carbone le long du continuum de l'écosystème global (sol, eau, communauté microbienne et plantes), les expériences in situ et en laboratoire seront conçues pour identifier le rôle des différents paramètres sur l'émission et la consommation de carbone et le transfert de nutriments vers d'autres compartiments (biomasse microbienne, solution du sol et eau de surface). Ces expériences porteront sur les principaux processus régissant le devenir du carbone et des nutriments dans les écosystèmes de pergélisol, tels que les interactions entre la qualité de la matière organique et la décomposition microbienne par rapport à la photo-oxydation de la matière organique dissoute et particulaire, le dégel du pergélisol, la saturation en eau et l'augmentation de la température.
Le projet se positionne sur un périmètre interdisciplinaire, mobilisant les connaissances et compétences d
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Profil recherché

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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