
Doctorant.e (H/F) en éco-génomique des vecteurs
Référence : UMR2000-LOULAM-001
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 75724 PARIS 15 (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels salaire brut mensuel de 2200€ en 2025, puis 2300€ à partir de 2026 € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
La dengue progresse très vite au Burkina Faso, alors qu’elle a longtemps été négligée au profit du paludisme. L’urbanisation accélérée de la capitale, Ouagadougou, favorise l’augmentation de quartiers densément peuplés, mal pourvus en eau et en gestion des déchets. Ces conditions créent de nombreux points d’eau stagnante où prolifère Aedes aegypti, le moustique qui transmet le virus responsable de la dengue. Or, des études récentes ont montré que certaines populations de ce moustique sont génétiquement constituées d’un mélange de deux sous-espèces : l’une généraliste (Aaf) et l’autre ayant développé une forte préférence pour les humains (Aaa). La sous-espèce Aaa est adaptée à l’environnement urbain où elle est capable de diffuser plus efficacement les virus. Ce projet de thèse cherche à comprendre comment l’adaptation urbaine du moustique Ae. aegypti contribue à la hausse des cas de dengue au Burkina Faso. Concrètement, ce projet va consister à : 1) collecter, pendant deux ans, des spécimens d’Ae. aegypti dans différents lieux – urbains, périurbains et ruraux – pour mesurer la proportion de métissage génétique entre les deux sous-espèces ; 2) étudier en laboratoire leur aptitude à s’infecter et à transmettre le virus, et leur préférence pour l’odeur humaine. Les résultats conduiront à mettre au point des indicateurs génétiques et mieux cibler les actions de lutte contre la dengue. À terme, les approches et résultats de ce travail serviront non seulement au Burkina Faso, mais aussi à d’autres régions d’Afrique confrontées à des problèmes similaires, contribuant à limiter la propagation de la dengue et ses effets sur la santé publique.
Contexte :
Le/la doctorant·e sera accueilli·e au sein de l’UMR2000 « Génomique évolutive, modélisation et santé » (Institut Pasteur–CNRS, Paris), dans l’équipe « Interactions Virus-Insectes » dirigée par le Dr. Louis Lambrechts. La thèse sera inscrite à l’École doctorale « Complexité du Vivant » (ED515) de Sorbonne Université, offrant un environnement pluridisciplinaire et un large programme de formation. Le projet s’appuie sur un partenariat étroit avec l’équipe « Arthropodes Vecteurs et Maladies à Transmission Vectorielle » (Université Joseph Ki-Zerbo, Ouagadougou) du Pr. Athanase Badolo pour les volets terrain, ainsi qu’avec le Dr. Noah Rose (University of California, San Diego) pour l’expertise en génomique des populations et en écologie comportementale. Grâce au co-encadrement du Pr. Athanase Badolo, la thèse bénéficiera d’une coordination fluide entre les travaux de terrain et de laboratoire, et le/la doctorant·e sera pleinement intégré·e à un réseau actif de recherche sur l’émergence des arbovirus en Afrique.
Profil recherché
Contraintes et risques :
Le poste implique des séjours sur le terrain au Burkina Faso, et des manipulations en laboratoire de biosécurité niveau 3.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur