• TéléchargerPDF – 41.76Ko

Doctorant·e H/F en Science politique – Gouverner les communs globaux environnementaux : les fonds marin

Référence : UMR7050-BASDAO-013

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 75007 PARIS 07 (France)
  • TéléchargerPDF – 41.76Ko

Partager la page

Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.

  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Le projet de thèse porte sur la gouvernance des communs globaux environnementaux (CGE) et plus particulièrement sur l’exploitation minière des fonds marins situés au-delà des juridictions nationales. À l’heure de la transition énergétique, l’exploitation minière des fonds marins suscite un vif intérêt en raison des métaux critiques qu’ils recèlent, nécessaires aux technologies bas-carbone. Aujourd’hui, cette gouvernance s’articule autour d’une opposition entre ceux qui souhaitent interdire l’exploitation minière des fonds marins et ceux qui souhaitent valoriser les ressources disponibles. Cette thèse vise à décrypter cette opposition en analysant les tensions et paradoxes géopolitiques émergents : pourquoi certains États renoncent-ils à l’exploitation malgré une forte dépendance à ces ressources ? Et pourquoi, en dépit des tensions diplomatiques, de la militarisation croissante et des rivalités territoriales, les fonds marins présentent-ils un faible niveau de conflit ? Le/la doctorant·e s’appuiera sur la littérature existante qui mobilise à ce jour trois hypothèses principales pour comprendre ce qui se joue derrière cette « conflictualisation » dans ces espaces globalisés : une approche socioconstructiviste, qui postule que l’évolution des normes environnementales façonne la coopération et redéfinit les rapports de force ; une lecture néoréaliste, où la gouvernance actuelle s’explique par des rivalités interétatiques et des intérêts stratégiques asymétriques ; et une perspective libérale institutionnaliste, qui met en avant le rôle de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) dans l’arbitrage entre exploitation et conservation. Si les deux dernières hypothèses ont fait l’objet d’une littérature abondante, les travaux qui soutiennent la première hypothèse n’en sont qu’à leurs débuts. Ce projet de thèse a donc pour objectifs de prolonger les éléments de la première hypothèse, basés sur les apports du socioconstructivisme et de la théorie des communs d’Elinor Ostrom appliquée aux communs globaux et se propose de les appliquer à l’étude de la gouvernance des fonds marins en particulier. La méthodologie employée reposera en priorité sur une approche qualitative, mêlant enquêtes ethnographiques, observations participantes/directes, entretiens semi-directifs, analyses documentaire/discours, au sein des institutions internationales de négociation et de prise de décision, telles que l’AIFM ou les forums onusiens en relation avec ces questions. Cette recherche ambitionne d’apporter un éclairage sur la conflictualisation émergente des fonds marins et de contribuer par conséquent à une meilleure compréhension des dynamiques en cours dans la gouvernance internationale de l’environnement au sein des CGE.
Contexte :
Le/la doctorant·e sera inscrit au sein du groupement de recherche océan et mers du CNRS (GDR OMER). La thèse fait l’objet d’un double encadrement. Elle sera dirigée par M
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
Le/la doctorant·e devra s’inscrire au GDR OMER et s’impliquer dans celui-ci (notamment via les journées de rencontres annuelles et les rendez-vous OMER en ligne). La thèse implique des déplacements à l’étranger, notamment lors des forums onusiens autour des questions sur la gouvernance de l’océan et/ou des fonds marins, mais également en Jamaïque, à Kingston où siège l’AIFM.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

Des offres d'emplois recommandées pour vous