Doctorants (H/F)

Référence : UMR5588-ELILOR-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 38402 ST MARTIN D HERES (France)

Partager la page

Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.

  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Une mousse aqueuse est facilement obtenue en mélangeant quelques molécules de surfactant, un peu de liquide et beaucoup de gaz. Il s'agit de systèmes auto-organisés et multi-échelles dans lesquels le liquide est réparti entre des films, des bords de Plateau et des nœuds, qui se trouvent respectivement à l'intersection de deux, trois et quatre bulles. Les mousses sont caractérisées par une faible densité, des propriétés rhéologiques inhabituelles et une surface spécifique élevée, qui est notamment utilisée dans le processus de flottation par mousse permettant de séparer des matériaux hydrophobes et hydrophiles en suspension dans un liquide [Can, Stev]. La pertinence du développement d’un procédé similaire pour des mélanges de gaz qui permettrait de séparer deux gaz de nature chimique différente, l'un restant dans la bulle tandis que l'autre serait solubilisé dans la phase aqueuse liquide, n'a jamais été quantifié avec succès, malgré quelques travaux prometteurs [Wat, Jan] et l’urgence des objectifs de réduction du CO2 dans l’atmosphère pour limiter le dérèglement climatique.
Dans ce contexte, l'objectif de cette thèse est d’étudier le potentiel des mousses aqueuses chargées en microalgues pour séparer le CO2 des autres gaz de l’atmosphère et le convertir en biomasse au sein de la mousse. La géométrie d’étude sélectionnée permet de combiner i) la grande surface spécifique des mousses qui assure une séparation du CO2 des autres gaz et ii) la capacité des microalgues à convertir le CO2 en biomasse via la photosynthèse. La géométrie d’étude permet un contre écoulement des deux intrants nécessaires à la photosynthèse, le CO2 étant apporté par les bulles, alors que les différents nutriments sont apportés via l’écoulement de la phase liquide.
Ce sujet soulève plusieurs questions. Tout d’abord, il faudra quantifier l’activité photosynthétique des microalgues dans les différents éléments de la mousse, notamment dans les films de savon dont l’épaisseur est du même ordre de grandeur que les algues. Ensuite, il faudra étudier comment les microalgues se distribuent dans les différents éléments de la mousse afin de répartir le liquide contenant les nutriments de façon optimale. Enfin il faudra quantifier l’efficacité du procédé en termes de capture et conversion du CO2 en biomasse. Pour répondre à ces questions, nous proposons une étude multi-échelle autour d’un film unique et d’une assemblée de films, organisés en 2D ou en 3D (mousse aqueuse). Ces études seront réalisées expérimentalement en utilisant les fonctionnalités offertes par la microfluidique ainsi qu’à plus grande échelle grâce à une cellule dédiée récemment développée au LIPhy et permettant de mesurer et contrôler la concentration en CO2 d’une atmosphère gazeuse et son humidité. Les résultats seront analysés via des approches en loi d’échelle, développement de modèles ou simulation numérique (type COMSOL) en collaboration avec des
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

Des offres d'emplois recommandées pour vous